Line-up sur cet Album
Fulgur - batterie Murcilag - Guitares Aldromk - Guitares Midgard - chant Scythe - batterie
Style:
Black MetalDate de sortie:
1er Mai 2012.Label:
Xtreem MusicNote de la Soilchroniqueuse (Gwenn) : 6/10
L’odeur du café qui envahit le bureau, ça n’a pas de prix. C’est les soldes, en plus, le moment peut-être de changer sa machine à liqueur noire. Utile quand on a l’habitude de se jeter sur la totalité des albums sortis récemment sous la dénomination « Black Metal ». C’est qu’il y en a un paquet. Alors Spellcraft, c’est un groupe qu’on aura eu l’occase de voir en Bretagne courant 2011 et ma foi, ce n’était pas trop mal. Personnellement, ça ne m’avait pas marquée des masses, mais mes goûts personnels s’orientant plus dans l’aspect radical et ultra-contrasté du Black Metal, pas évident. Malgré tout le leader a une belle présence scénique et une voix très underground, même un peu déroutante.
Et c’est pile poil ce qui se passe pour cet album « Yersinia Pestis » qui nous arrive en mai 2012, peu avant la saison estivale. Un Mic-mac de Black Metal ça certes… Voix, riffs, rythmique… tout colle. Mais, quelque chose d’étrange quand même, Spellcraft, ça n’est pas classique. Alors comment prendre la chose… je ne sais pas. Tout ce qui est Intro, outro, breaks, c’est très bien. Après, se faire à la voix est un passage indispensable. Ou plutôt, mixes des guitares quasi claires avec une voix d’outre-tombe presque à la Beherit si vous voyez ce que je veux avancer, ça fait un effet assez spécial. Alors pourquoi pas, car au moins c’est un groupe que l’on reconnaîtra de très loin mais je pense qu’ici c’est sans juste milieux, on aimera ou pas du tout.
Les plans sont ultra classiques sur tous les morceaux, rien qui surprenne réellement l’auditeur mis à part la voix. Quelques passages clairs plus doux marquent l’architecture de l’album et ma foi, c’est bien réfléchi à ce niveau comme sur « Stigma Dragon » par exemple, ou sur le suivant « Lilith’s Breath », dont les pas de départ rappellent l’armée du Mordor qui s’approche de Frodon et Sam avant que ceux-ci ne se planquent sous la couverture magique… bref (…blabla…). Ceci dit j’aime bien ce morceau, plus fin, simple et efficace, et la batterie est assez géniale là-dessus sans compter les chants en arrière-plan. Heureusement que « Taste the reptile’s Skin » reprend un tout petit peu cette qualité car « Negra Sangre », je n’ai pas accroché, banal pour une formation aussi originale que Spellcraft.
On a donc un beau travail ici, mes enfants, mais un peu jeune encore. Encore une fois plus qu’à espérer une suite car cette voix si spéciale, c’est quelque chose à utiliser avec expérience, poésie ( !) mais surtout avec parcimonie. De très belles idées, cependant, Spellcraft a plus d’un tour dans sa besace et ça se sent, rien que par l’écoute de l’épilogue « Shrouded by the Darkness » qui LA, révèle quelque chose dans l’idée d’une essence unique.
1. Tierra Profanada 01:35
2. Alone in the Eternity 06:26
3. Yersinia Pestis 07:28
4. Stigma Dragon 07:00
5. Lillith’s Breath 07:52
6. Negra Sangre 02:02
7. Taste the Reptile Skin 05:51
8. Shrouded by the Darkness (Epilog) 01:21
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