Line-up sur cet Album
- Steve DiGiorgio - Basse
- Mark Zonder - Batterie
- Chris Caffery - Guitares
- Tim "Ripper" Owens - Chant
Style:
Heavy MetalDate de sortie:
22 Février 2019Label:
Frontiers RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Et si, pour rire on se faisait la phrase la plus longue du monde pour présenter le line up de Spirits of Fire ?
Steve DiGiorgio à la basse (Charred Walls of the Damned, Futures End, Gone in April, Johnny Newman, Mythodea, Synesis Absorption, Testament, Devil’s Highway, ex-Control Denied, ex-Anatomy of I, ex-Artension, ex-Beltfed Weapon, ex-Dragonlord, ex-Faust, ex-James Murphy, ex-Memorain, ex-Painmuseum, ex-Sadus, ex-Sebastian Bach, ex-Death, ex-Ephel Duath, ex-Dark Hall, ex-Soen, ex-Suicide Shift), Mark Zonder à la batterie (Dramatica, Elegacy, Forces United, Hours at Hand, Jim Matheos, Slavior, Warlord, Zeroasis, ex-Under-Radio, ex-Dark Center Light, ex-Fates Warning, ex-Graham Bonnet Band, ex-Shattered Destiny, ex-Cans, ex-In Progress, ex-Ten), Chris Caffery aux guitares (Artension, Chris Caffery, Trans-Siberian Orchestra, John West, ex-Doctor Butcher, ex-Savatage, ex-Metalium, ex-Rondinelli, ex-Big Mouth, ex-Witchdoctor) et Tim « Ripper » Owens au chant (Beyond Fear, Charred Walls of the Damned, The three Tremors, Tim Ripper Owens, Tourniquet, ex-Brainicide, A new Revenge, Dio Disciples, TRED, ex-Iced Earth, ex-Judas Priest, ex-Killing Machine, ex-Winters Bane, ex-Yngwie J. Malmsteen, ex-Twist of Fate, ex-British Steel, ex-Hail!, ex-Seattle, ex-Soulbender), c’est bon, on peut reprendre notre souffle ?
Décidément un véritable bourreau de travail, le vocaliste un temps remplaçant de Rob Halford dans Judas Priest sort un nouvel album avec un autre de ses projets, un mois après un remarqué album éponyme avec The three Tremors en compagnie des chanteurs Harry “The Tyrant” Conklin (Jag Panzer, Satan’s Host, Titan Force) et Sean Peck (Cage, Dath Dealer, Warrior, Denner/Shermann) et du reste du line up de Cage… et quatre mois après le Gazing at Medusa avec Tourniquet chroniqué en ces pages (ici).
Alors s’adjoindre d’un tel line up sur une idée de Frontiers Records, qui n’en est pas à son coup d’essai à ce niveau là – on se rappellera tous de Dream Child (ici) par exemple – pour créer des supergroupes qui en plus nous collent des albums de folie. Ainsi, après une intense séance de brainstorming, il en résulte la naissance de cette formation genre all-star-band et cet album éponyme s’est vu enregistré chez le célèbre producteur basé à Los Angeles Roy Z Ramirez (Bruce Dickinson, Rob Halford, Tribe of Gypsies, Helloween, Sebastian Bach…).
Et comment décrire cette musique ? Le raccourci facile serait de citer la bio l’expliquant comme la rencontre entre Judas Priest et Savatage… Oui, en effet, on ne se foulerait pas des masses en se contentant de ça !
Mais quand on compte dans ses rangs des musiciens aussi hors pair que leur talent de composition, il ne faut pas s’attendre à une resucée de leurs deux groupes, malgré une affiliation évidente tant dans le riff de Caffery et dans le chant de Owens. Déjà, la présence de Steve DiGiorgio (basse) et de Mark Zonder (batterie) nous offre une section rythmique toute en puissance : la basse claque comme jamais et peu de bassistes peuvent se vanter d’avoir une si forte emprise sur une musique, surtout dans le Heavy Metal. Après tout, sa façon de la faire claquer nous rappelle qu’il fait ou a fait partie de groupes de Thrash ou Death Metal (comme Testament, Sadus ou Death) et le fait que Ripper et DiGiorgio sont déjà dans Charred Walls of the Damned aide dans la cohésion de l’ensemble. La marque aussi de grands professionnels.
Et quelque part, l’apport du riffeur en chef avec son CV aussi long que celui d’un footballeur trentenaire changeant de club à chaque mercato prouve aussi qu’il connait le Heavy Metal sur le bout des doigts et entend bien nous prouver qu’il a encore de l’idée quant à composer du riff qui tue et des titres aussi percutants qu’efficace. D’ailleurs, il le dit lui-même : “Mes influences pour écrire ce disque ont été les groupes dans lesquels nous étions et sommes toujours ! Je voulais écrire des chansons que les fans de Judas Priest, Savatage, Testament et Fates Warning aimeraient. Mais je voulais qu’elles aient aussi leur personnalité !” Tout est dit !
Et après plusieurs écoutes de l’album, il parait évident que seul Ripper pouvait donner le change !
Et là, tout se tient !
Onze titres, plus d’une heure de pur Heavy Metal ; Spirits of Fire nous donne une vraie leçon de Heavy/Power Metal avec son lot de riffs puissants, de refrains imparables, de soli aux petits oignons, et le tout magnifié par un chant hors pair de la part d’un artiste à la palette vocale de plus en plus impressionnante, et de plus en plus Halfordienne !
Cherchez la faille dans cet album semble inutile tant les onze chapitres de cette petite baffe sont aussi indissociables qu’hétérogène. On passe du Heavy Metal énervé et véloce (“Light Speed marching”, “All comes together”, “Stand and fight”, “) à celui plus carré au mid tempo assassin et plus martial proche d’Accept (“Temple of the Soul”, “Spirits of Fire”, “It’s everywhere”, ‘Meet your End”, “Never to return”) au compromis entre la power ballad et le Heavy Metal racé (les sept minutes de “A Game” ou de “The Path”) et carrément la ballade (“Alone in the Darkness”) pour clore l’album.
Un putain d’album de Heavy Metal tout en puissance, qu’on vous dit !
Tracklist :
1. Light Speed marching (4:33)
2. Temple of the Soul (6:24)
3. All comes together (5:46)
4. Spirits of Fire (6:43)
5. It’s everywhere (5:23)
6. A Game (7:19)
7. Stand and fight (3:54)
8. Meet your End (5:08)
9. Never to return (4:28)
10. The Path (7:16)
11. Alone in the Darkness (5:54)
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