Line-up sur cet Album
Lars Döring : Guitare Michael Schiel : Guitare Norbert Vornam : Chant Martin Buchwalter : Batterie Michael Kaspar : Basse
Style:
Thrash MetalDate de sortie:
12 septembre 2008Label:
AFM RecordsNote du Soilchroniqueur (Fredo):
5 / 10
Pour chroniquer un album metal, il y a plusieurs façons de débuter sa prose. Pour ce « Circle Shuts », il sera très difficile de commencer par une bonne blague bien grasse et d’éviter le coté « people » ou « faits divers », quand on connaît la malheureuse passe par laquelle nos teutons sont passés, avec la perte tragique et accidentelle de leur leader Andy Allendörfer et la disparition non moins tragique de son successeur Gus Chamber, qui bien qu’il ne faisait plus partie du groupe au moment de son suicide, a quand même laissé sa trace dans sa discographie. On a beau essayer de faire abstraction de ces deux décès, il est difficile de ne pas avoir une pensée pour ces deux là.
Fermons donc cette funeste parenthèse et penchons nous plutôt sur cette dernière livraison. Malgré une longévité respectable, il est plus qu’improbable que Squealer décroche le pompon avec cet album, car bien que rempli de petites intentions intéressantes et un son plus que convenable, force est de constater que le niveau est assez moyen. Il pêche notamment au niveau de l’homogénéité du disque, ainsi par son manque flagrant d’originalité. D’un point de vue purement statistique, on note que deux véritables titres ( The Sources Of Ignition et Thrasher) ancrés dans le thrash qui constituait le fond de commerce de Squealer et qui restent diablement efficaces mais le reste de l’album est composé de titres un peu bâtards piochant de ça et là quelques inspirations. Ceci est sûrement du au timbre de voix assez commun de Norbert Vornam, qui n’hésite pas à se lancer dans ce qui pourrait apparaître comme de vulgaires imitations (Nick Holmes sur « Grey », ou Mustaine sur « Martyrs Of The Half Moon » par exemple) ou à des tentatives méchantes style death metal (« These Urges »). Il ne faut quand même pas tout imputer à cet homme, car bon nombre de titres sont en fait une espèce de power metal bancal, aux rythmes lourdingues et refrains un peu néo metal sur les bords. Un titre surnage en fait, c’est « Once Fallen », qui après une intro très In Flames, se compose de couplets presque murmurés sur fond d’arpèges, d’un beau refrain et d’un bridge où Norbert pousse bien sa voix, pour sauver l’album de sa relative médiocrité. Squealer voulait visiblement se relancer avec cet opus, c’est malheureusement en partie raté …
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