Note Du Soilchroniqueur (Celtikwar) : 8/10

Attention gros son.
Un peu de Power Metal vous tente? On va donc traverser les Alpes, car oui c’est la spécialité italienne, pour s’occuper du dernier né de Starbynary publié chez Art Gates Records.

Un petit retour sur cette formation: jeune quintet italien officiant depuis 2013, ses cinq musiciens sont loin d’être des novices, avec à la basse une légende du milieu Mike LePond.
Le groupe sort un premier opus Dark Passenger en 2014 et se lance ensuite dans la divine comédie. Paradiso est le troisième volet de la Divina Commedia.

Grosse surprise que l’écoute de cet album. On s’attendait à avoir une grosse influence Rhapsodienne, et loin s’en faut, Starbynary nous balance un Power Metal de grande facture et assez frais pour se faire sa place dans le milieu. L’album est comme son nom l’indique: à prendre comme une pièce de théâtre, il n’est donc pas étonnant d’avoir de courts (et rares) passages narrés afin de replacer l’univers et les décors, mais ce qui nous prend dès le début ce sont les changements de tempo. Le groupe, malgré un rythme effréné, arrive à nous balancer des cassures dans tous les sens et il n’y a pas à dire: ça envoie.

Niveau chant Joe Caggianelli possède une voix chaude et puissante se permettant quelques montées dans les octaves de belles mesures. Les claviers sont présents sans l’être trop ( mine de rien cela devient assez rare pour mériter d’être signalé). On a le droit à de très beaux solos de guitares sur presque chaque titre. On ne parlera pas du travail de la basse, sublissime comme à son habitude avec Sir Mike LePond. La qualité de l’enregistrement est suffisamment bonne pour que l’on puisse entendre de très belles parties de batterie, l’intro de « Mercury » est superbe.

Starbynary nous gâte bien avec ce nouvel opus qui devrait faire une belle place au groupe , et peut être lui permettre de sortir de l’anonymat dans l’hexagone et ce serait bien mérité. Car du début à la fin on n’en perd pas une miette.

Du bon power comme on l’aime.

Je vais me rattraper et écouter les précédents opus car s’ils sont aussi bons que celui-ci, ils méritent une écoute attentive.

Tracklist :

1. The Moon (5:11)
2. Mercury (5:04)
3. Venus (5:16)
4. The Sun (4:55)
5. Mars (5:27)
6. Jupiter (6:25)
7. Saturn (5:37)
8. Stellae Fixae (6:01)
9. Primum Mobilo (6:59)
10. The Empyrean (5:17)
11. Stars (8:29)

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