Line-up sur cet Album
- Simone Conti - Basse
- Irian Prearo - Batterie
- Ricky Saccomani - Guitares
- Andy Lobbia - Chant
Style:
Speed metalDate de sortie:
03 octobre 2020Label:
Red Wine Rites Records / Italian Thrash AttacksNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
Il arrive, parfois, que seulement seize minutes suffisent pour pousser un soupir de satisfaction !
Ce n’est pas faute de le répéter à l’envi à qui veut bien l’entendre – ou le lire – mais je reste un indécrottable fan hardcore de toute sonorité old school qui me ramène à l’époque bénie de la première moitié des eighties et des balbutiements – puis de la confirmation – du heavy, speed et thrash metal avec bons nombres de groupes, survivants en 2020 ou non, mais ayant pour la plupart un statut culte dans le cœur des fans !
Pour ne parler que de ceux là, j’avancerai les noms suivants : Exciter, Riot, Savage Grace, Abattoir, Agent Steel, Warrant (l’Allemand, s’il vous plait), Living Death, Atomkraft, Liege Lord, Oz ou le Megadeth de Killing is My Business….
Rien que ça !
Oui, car si le quatuor de Verone (Italie) Stealth n’a vu le jour que l’an dernier, il fait déjà prevue non seulement d’une grande maturité mais aussi d’un sacré recul !
Formé par des artistes ayant déjà un sérieux background derrière eux avec le bassiste Simone Conti (Recovery Mind), le batteur Irian Prearo (Merciless Attack, Black Ancestry), le guitariste Ricky Saccomani (Mortal Violence) et le chanteur Andy Lobbia (BlackStream, Orgiastic Pleasures, The Undergrave Experience, ex-Agitator, ex-Hanged in the Crypt, ex-Merciless Onslaught, ex-Paraxite, ex-Flagellator, ex-Human Degrade, ex-LacerHate, ex-Black Ancestry, ex-Ruptured, ex-Sehnsucht), Stealth joue la carte passéiste à fond avec quatre titre (plus une intro) qui rend un véritable hommage tant à la scène speed / thrash metal des mid eighties avec une justesse qui fait plaisir à entendre, qu’aux groupes cités plus haut !
On ne va pas se mentir, tout a été dit il y a trente ans, et il est certains que les membres du groupe en sont conscients en jouant ce style de musique pour laquelle la prise de risque est totalement inutile !
Donc non : Stealth n’innove rien, ne révolutionne rien…
Mais ce que le quatuor italien fait, il le fait bien : capable de retranscrire l’urgence de l’époque, sans calcul ni compromis, mais aussi de nous coller une production aux petits oignons tout en respectant le côté old school !
Comme quoi, le principe du DIY a encore un bel avenir devant lui.
Et tous les adorateurs du bon vieux speed metal, qui parfois flirte avec les limites du thrash, dans lequel on retrouve de gros éléments de NWOBHM, vont s’y retrouver : Stealth arrive à combiner la scène speed / thrash allemande avec le heavy metal US avec une facilité proche de l’insolence !
Du riff principalement rapide mais pas excessif, une maîtrise des guitares dans les soli, un chant éraillé typique rappelant Mike Towers (Abattoir sur The Only Safe Place) ou Neil Turbin (Anthrax sur Fistful of Metal) et une section rythmique aux petits oignons !
En effet, chaque titre mettra le plus nostalgique des (speed) metalleux de sorte qu’il se dira à chaque fois “ça me rappelle quelque chose”.
Mais Stealth a le talent nécessaire pour ne pas faire de la pure resucée : le background de chaque musicien est tel que chacun apporte sa patte pour donner un tout qui donne une identité propre à Stealth ! Et c’est très certainement ce qui en fera sa force dans les enregistrements futurs.
Et personnellement, je vais les suivre de près tant cette démo me parle… et me plait !
Je parlais plus haut de maturité et de recul : Stealth a les deux ! Et nous le fait savoir…
C’est pour cela que moi, vieux metalleux de désormais cinquante balais qui a grandi avec les groupes que je mentionne en introduction, je trouve cette formation particulièrement crédible tant elle me fait faire un voyage dans le temps de 35 années en arrière !
Et rien que pour ça, merci !
Sortie pour l’instant uniquement en digital et en cassette, il est certain que j’achèterai cette démo si une parution CD arrivait… et il se murmure qu’elle arrive !
Oui, seize minutes après avoir mis les mp3 dans le lecteur, le soupir de satisfaction est sorti tout seul !
Tracklist :
1. Intro (Instrumental) (0:53)
2. Release the Fire (3:00)
3. Night Creature (5:24)
4. F.S.T. (3:51)
5. Stealth (3:23)
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