Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 6,5/10

C’est toujours compliqué de devoir chroniquer un single deux titres, tant on a vite fait le tour des dix minutes de musique proposée.
Steel Inferno et son nom bien stéréotypé ne fait pas dans la grande surprise : un Heavy Metal bien véloce, aux limites du Speed, avec son lot de duels de guitares, ses couplets / refrains vite mémorisés après une écoute et un son old school nous ramenant pile poil entre 1982 et 1986.

Et pourtant, les premières secondes m’ont fait peur : cette espèce de clavier Bontempi digne des pires jingles de publicités qu’on nous bassinait il y a trente années de cela à la télévision.
Ouf, derrière, c’est quand même autre chose : un bon Heavy Metal racé, typé eighties, avec un chant féminin.
Ils se disent influencés par Agent Steel, Savage Grace, Omen, ADX, Iron Maiden : en effet, on trouve des réminiscences de tous ces grands groupes aux carrières plus que respectables.
Pour ma part, je leur trouve un gros côté Acid – mais si, le groupe belge qui a officié entre 1980 et 1985, emmené par l’excellent chanteuse Kate de Lombaert et qui a sorti entre autres le superbe « Maniac » en 1983 – à peu près à tous les niveaux.
Que ce soit « Arcade Warrior » ou « Across The Wasteland », tous deux longs d’à peu près cinq minutes, sont de bonnes compositions qui n’auraient pas fait tâche parmi la tripotée de ce qui sortait il y a trente ans de ça.
C’est classique de chez classique, il n’y a aucune surprise mais l’ensemble est bien foutu et bien exécuté, on sent que les musiciens sont déjà bien aguerris par leur background.

Ces deux compositions font donc plaisir à tous les nostalgiques des années 80 (et ils sont nombreux, même dans la nouvelle génération) et donnent envie de savoir ce que peuvent donner ces cinq suédois dans l’exercice de l’album full-length.

Tracklist :

1. Arcade Warrior (5:08)
2. Across the Wasteland (4:45)

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