Line-up sur cet Album
Karen Collatz - Chant / Lars Lyndorff - Guitares / Thierry Zubritovsky - Basse / Patrick Mantzouridis - Guitares / Krzysztof Baran - Batterie.
Style:
Heavy / Speed metalDate de sortie:
20 octobre 2016Label:
Infernö RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Nouveaux venus sur la scène heavy metal basée au Danemark, mais ayant des membres en France et en Pologne ? Danois, Steel Inferno est un groupe avec une chanteuse au timbre agressif à la Kate De Lombaert (Acid) ou Ann Boleyn (Hellion) nous sort son premier album après une demo et un single (chroniqué >> ici <<) en 2014.
Musicalement, on nage, comme nous y habitue Infernö Records depuis sa création, dans une musique résolument ancrée dans le heavy/speed des années 80, avec quelques intonations à chercher dans la NWOBHM et le punk. Tout au long des onze titres pour 44 minutes de musique particulièrement énergique, Steel Inferno nous fait faire un bond de plus de trente ans en arrière, avec ce heavy/speed n’hésitant pas à franchir les frontières du thrash metal ou, par moments, du punk.
Ainsi, on a droit à du bon vieux heavy (“Defenders of the old Way” et “Dismantling fixed Position”), souvent speed (“Aesthetics of Decay”, “City Lights”, “Merciful Slayer”, “Magic Sword”) voire carrément thrash comme “The civil Serpent”, titre particulièrement speed sur lequel vient se greffer un chant masculin rugueux (façon Ventor lorsqu’il chantait en alternance avec Mille Petrozza dans Kreator époque “Endless Pain” / “Pleasure to kill”) en duo avec Karen Collatz pour un rendu totalement furieux, “Infernal Steel Brigade”, “Flashing Reality”, “Of Desire and Woe” et “To end all Wars”.
On pense régulièrement à Holy Terror lors des titres les plus thrash là où les morceaux plus lents nous remettront un petit coup d’Abattoir ou d’Acid derrière la nuque, sans omettre de citer des références très Iron Maiden, Judas Priest ou Accept, avec toujours ce chant incroyable de la belle.
Les cavalcades de riffs sont légion et souvent très intenses, les guitaristes ayant décidé de ne nous laisser respirer qu’avec parcimonie et c’est comme ça qu’on se surprend à rester sous pression de la première à la dernière minute de l’album. La section rythmique n’est pas en reste : ça défouraille non-stop et ça tabasse allégrement avec un plaisir limite sadique.
Sur une production très crue, “à l’ancienne”, “Aesthetics of Decay” se veut être une véritable bouffée d’oxygène pour tout nostalgique des années 80 et il est fort à parier que les pogos entre vestes à patches et bracelets cloutés vont se déclencher à chaque prestation live du groupe.
En attendant, à l’écoute de l’album, c’est secouage de cervicales obligatoire, et accessoirement un bon air guitar devant son miroir.
Très bel album.
Tracklist :
1/ Aesthetics of Decay (5’43)
2/ City Lights (3’13)
3/ Defender of the old Way (3’46)
4/ The civil Serpent (3’31)
5/ Merciful Slayer (5’19)
6/ Infernal Steel Brigade (3’17)
7/ Dismantling fixed Position (3’29)
8/ Flashing Reality (3’22)
9/ Magic Sword 4’27)
10/ Of Desire and Woe (4’21)
11/ To end all Wars (3’57)
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