Stolen Memories – Paradox

Le 9 novembre 2017 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


• Najib Maftah : Chant
• Baptiste Brun : Guitare, Claviers
• Olivier Dalmas : Basse
• Antoine Brun : Batterie, Backing vocals

Style:

Progressive Metal

Date de sortie:

27 Octobre 2017

Label:

Brennus Music/Dooweet Agency

Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8.5/10

Quand certains volent l’orange du marchand, d’autres se chargent de nos souvenirs. C’est parti pour le premier album, Paradox… M’semble que j’oublie des choses…

Ah oui : le groupe, français, s’appelle Stolen Memories et le paradoxe réside dans le fait qu’il s’agisse du troisième album en fait… Ou alors est-ce le second ? Non, non, c’est bien un troisième album de Metal progressif.

S’il y a bien une chose que je risque d’avoir du mal à oublier, c’est mon gène d’english grammarnazi de la prononciation. Et là, autant dire qu’il s’est mis en éveil illico parce que ça pique méchamment ! Et c’est d’autant plus dommage que, paradoxalement, je n’ai pas grand-chose à reprocher à cet album plutôt réussi, y compris dans les mélodies vocales. Il faut dire que le Prog ne souffre généralement aucun défaut, et pour cause car difficilement pardonnable dans un genre qui demande de la précision, et ici c’est le cas, tant dans la diversité et la complexité rythmique que les harmonies alambiquées et la technicité des soli.

Autre paradoxe, cette révulsion pour l’accent anglais moisi finit par passer après la 3ème piste (faut dire que la première piste à base de « Aï rèise maille ed » pique franchement), probablement à cause de la mélodicité des parties vocales qui fait oublier ceci et la répartition de ses interventions, équilibrée, ou encore du son superbement propre de la production, tant lourd que pointu, évoquant la qualité des derniers Dream Theater voire Symphony X mais aussi l’approche de certains albums de Steve Vai et Joe Satriani. Mais le groupe sait aussi se montrer plus moderne en approchant des rythmiques dans la veine core et de teinte électro, tout en ne se privant pas d’incruster des références hard boogie d’entrée de jeu sur « Red Spring ». Ah bah si je savais que j’oubliais quelque chose : la batterie n’est pas totalement parfaitement régulière, quelques petites imperfections notables (ralentis et empressement ponctuels lors des breaks) parmi tout ce groove cohérent cependant… On n’est plus à un paradoxe près… Et également – j’allais oublier –, la voix surmixée sur les trois premières pistes… Ah bah en fait, ça explique peut-être pourquoi l’accent franglais choque moins passées les trois premières pistes !

Sinon, j’ai une grosse préférence pour la nervosité de « Lack of Clarity » (fallait que je le dise ici avant d’oublier), par contre j’en ai moins pour celle empressée du final « Only the Brave » duquel je trouve tout le groove gâché par cette urgence. Paradoxal, isn’t it ?

Un bon album de Prog qui plaira aux progeux, dans un esprit de modernité, avec son petit lot d’imperfections… dont j’ai dû vous parler ci-dessus, je crois me souvenir…

A écouter avant de se faire guetter et attraper par Alzeimer… dont je ne me rappelle jamais son prénom… Aloïs, c’est ça…

Tracklist :

1. Red Spring (5:05)
2. The Badge (4:37)
3. Obedience (3:56)
4. Constant Liar (4:42)
5. Hidden Hurt (5:27)
6. Exile (3:44)
7. A second Chance (4:50)
8. No Cure for this (3:47)
9. Lack of Clarity (5:26)
10. Only the Brave (5:29)

Facebook : https://www.facebook.com/stolenmemoriesprog/

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