Stonewall Noise Orchestra – The Machine, The Devil & The Dope ...
Line-up sur cet Album
- Snicken: Guitare
- Jansson: Guitare
- Singe: Chant
- Mr Pillow: Batterie
- Jonas: Basse
Style:
Stoner RockDate de sortie:
20 mai 2016Label:
Steamhammer/SPVNote du SoilChroniqueur (Erikillmister) : 7,5/10
Encore des Suédois ! Décidément cette contrée est prolifique question métal, ces derniers temps ! En effet le nombre de combos scandinaves qui sortent des albums sont légion, et ce quel que soit le style, y compris le stoner, en l’occurrence pour celui qui vient de passer entre mes oreilles expertes, à savoir « The Machine, the Devil and the Dope » de Stonewall Noise Orchestra, groupe originaire de la ville de Borlänge, et pas complètement inconnu puisque comptant déjà 4 CDs à leur actif.
Une basse ronronnant de plaisir, des guitares saturées et mises légèrement en retrait, des vocaux un brin syncopé, pas de doute : « The Fever » lance cet opus de façon fort convaincante. A peine le temps de souffler que démarre une belle démonstration de la paire Snicken/Jansson visiblement très à l’aise sur leur six-cordes, se répondant l’un l’autre sans coup férir tout en laissant cependant la vedette à Singe, s’époumonant comme un forcené sur un « Welcome home » des plus réussis. « Into de Fire » ravira quant à lui les fans de Monster Magnet tant ce titre est semblable à la façon de procéder des américains. Vous aimez le stoner aux accents psychédéliques ? Les riffs saccadés et plombés à souhait ? Alors vous allez adorer « Don’t blame the Demons » eu égard au travail proposé ! Nos vikings ayant décidé d’employer toutes les recettes possibles dérivent ensuite vers quelque chose de beaucoup plus pop, et si la paire d’axemen reste relativement nerveuse, c’est le refrain de ce « Superior#1 » qui sonne gentillet, comme formaté pour les radios commerciales, ce titre sonnant beaucoup comme le mauvais Ozzy de la fin des années 80, celui de la période « Ultimate Sin/No Rest for the Wicked ». Cette mollesse qu’on croyait momentanée se confirme hélas sur l’extrait suivant, « Stone crazy », du même acabit. Après le moins bon, le meilleur à présent ! Je veux parler de ce sublime « I, the Servant », hypnotique, envoutant avec un Singe évoluant dans le registre d’un David Windworf (Monster Magnet) déconcertant de facilité. Du solide, allié à de l’efficace… 7.13 mins de grand art, ce qui a pour conséquence de faire paraitre bien fade « On Program » qui arrive derrière ce déferlement de fureur. Il s’en tirera néanmoins plutôt honorablement, bénéficiant d’une mise en place sans réelles failles. Reste le titre éponyme, qui résume à lui seul la tendance de cette galette. Tantôt aux accents desert rock, tantôt plus aérien flirtant allégrement avec un son beaucoup plus FM, comme issus d’un accouplement improbable entre Monster Magnet et le Ozzy osbourne de la fin du siècle, celui d’avant la reformation de Black Sabbath.
A mi-chemin entre le bon vieux stoner des familles et le hard-rock aseptisé façon AOR, le combo suédois trouve néanmoins un équilibre quasi parfait. Jonglant avec brio avec divers styles, on peut reconnaitre ça et là diverses influences, allant de Black Sabbath à Led Zeppelin, voire également par certains aspects toute une flopée de groupes à tendance psychédélique des 60’s, Beatles y compris avec pour les connaisseurs quelques sons de guitares empruntées à l’album « Revolver ». Et c’est justement ce qui fait mouche avec nos scandinaves, car ils parviennent à nous captiver tout au long de ce « The Machine, the Devil and the Dope ». Une vraie bonne découverte en ce qui me concerne, le seul gros défaut que j’ai pu trouver à cet opus résidant dans sa durée, seulement 40 petites minutes…
Tracklist :
1.The Fever
2.Welcome Home
3.Into The Fire
4.Don’t Blame The Demons
5.Superior #1
6.Stone Crazy
7.I, The Servant
8.On A Program
9.The Machine, The Devil & The Dope
Site officiel : http://www.snoband.com/
Myspace : https://myspace.com/stonewallnoiseorchestra
Facebook : http://www.facebook.com/pages/SNO-Stone … 8256945164
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