Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

L’air de rien, Stormwitch fêtera l’an prochain ses quarante années de carrière, commencée en 1979 sous le nom de Lemon Sylvan. C’est en 1981 que le groupe prendra ce nom sous lequel il évoluera jusqu’en 1994, année du split après leur septième album, Shogun. C’est en 2002 que les Allemands se reforment et ce Bound to the Witch est le quatrième depuis leur retour.

Derniers membres originels, le chanteur Andy Mück et le bassiste Jürgen « Wanschi » Wannenwetsch continuent de mener la barque pour le moins avec réussite en nous distillant toujours un Heavy Metal “à l’allemande” sans le moindre compromis. C’est en 2016, après le correct Season of the Witch (2015) que les deux compères changent batteur et guitaristes pour voir revenir Marc Oppold (Stringface, ex-Tyrant, ex-Death In Action, ex-Satan’s Crypt) déjà présent entre 2002 et 2005 (et ayant enregistré Dance with the Witches et Witchcraft respectivement en 2002 et 2005) derrière les fûts, ainsi que la paire Volker Schmietov/Tobi Kipp aux guitares.

Le chant immédiatement identifiable d’Andy Muck, pour tous ceux qui se sont délectés sur les albums Walpurgis Night (1984), Tales of Terror (1985), Stronger than Heaven (1986) ou The Beauty and the Beast (1987) s’y retrouveront facilement.
Que ce soit lors de titres de pur Heavy Metal au mid tempo écrasant (“Songs of Steel”, “Bound to the Witch”, “Stormwitch”, “Life is not a Dream”, “Ancient Times”), voire un rien plus énervé (“Odin’s Ravens”, “The Choir of the Damned”, “Arya”), s’essayant dans des envolées plus épiques (le long de six minutes “King George”, “The Ghost of Mansfield Park”) ou sur une vibrante ballade, Stormwitch arrive toujours à composer des titres qui savent allier l’efficacité avec un feeling toujours présent, souvent aux refrains imparables et accrocheurs.

Stormwitch ne change pas d’un iota sa recette et est toujours capable de nous balancer des bons morceaux de pur Heavy Metal comme dans les années 80, avec un côté Manowar pas déplaisant du tout.

Et comme ce sont des gens charmants, ils nous gratifient, sur l’édition limitée digipack, de trois titres réenregistrés et reliftés parmi la pléiade de leurs réussites des années 80 : ainsi, se refaire “Stronger than Heaven” et “Rats in the Attic” (issu du Stronger than Heaven de 1986), puis l’impeccable “Priest of Evil” (de l’excellent premier album Walpurgis Night de 1984) est juste un pur régal pour les fans nostalgiques des débuts du groupe.

Un pur plaisir auditif, qu’on vous dit !!

Tracklist :

1. Songs of Steel (4’18)
2. Odin’s Ravens (4’46)
3. The Choir of the Dead (4’41)
4. Bound to the Witch (3’51)
5. Arya (4’41)
6. Stormwitch (4’25)
7. Life is not a Dream (4’47)
8. King George (6’03)
9. Ancient Times (3’56)
10. The Ghost of Mansfield Park (5’34)
11. Nightingale (5’10)
12. Stronger than Heaven (4’52) (*)
13. Rats in the Attic (3’40) (*)
14. Priest of Evil (5’00) (*)
(*) : bonus sur l’édition digipack

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