Line-up sur cet Album
Graham McNulty - Basse Davy Bates - Batterie Keith "K2" Harris - Guitare John "Harv" Harbinson - Chant Steve Moore – Guitares
Style:
Hard rock / Heavy metalDate de sortie:
14 novembre 2011Label:
Steamhammer / SPVNote du Soichroniqueur (Metalfreak) : 06/10
Formé en 2004 avec deux anciens membres de Sweet Savage, à savoir le batteur Davy Bates et le chanteur John Harbinson, Stormzone signe ce « Zero to rage » qui fleure bon le hard rock et le heavy metal influencé par la NWOBHM.
Troisième album donc pour le quintette Irlandais après « Caught in the act » en 2007 et « Death dealer » en 2010, ce « Zero to rage » n’est ni plus ni moins que la continuité des deux précédents efforts, avec une originalité frôlant le zéro absolu et encore cette habitude développée sur « Death dealer » de proposer des titres très longs entre six et sept minutes là où un format plus classique de quatre minutes suffiraient. Pensez donc : 71 minutes pour douze titres, avec seulement deux titres sous la barre des cinq minutes, si on en a pour son argent, quantité ne veut pas toujours dire qualité. Certes, l’album n’est pas mauvais, loin de là, mais on a tendance à décrocher avant la fin, faute à des influences Judas Priest, Hammerfall et Iron Maiden trop bien resucées, et un chant qui peut irriter un brin, sorte de Cans/Kiske du pauvre montrant quelques limites dès lors qu’il doit monter haut dans les aigus.
On aurait du s’en douter pourtant, que l’album n’allait pas être un monstre d’originalité innovante : rien que la pochette, véritable pompage du « Solitary solitude » de Meliah Rage sorti en 1990.
Bien sur, il n’existe pas de moments faibles dans cet album à proprement parler, mais d’un autre côté, on recherche tout au long de l’album ce petit grain de folie, ce petit côté épique, cette montée en puissance ou ce titre dévastateur qui mettrait le feu dans n’importe quel concert… mais non, l’ensemble demeure homogène avec ce petit soupçon de saveur qui empêche d’avoir une impression de fadeur totale.
Bien sur, on peut trouver des moments plus accrocheurs comme « Hail the brave » et son refrain qui donne envie de le rechanter sous la douche, ou le plus speed (et court) « Uprising », mais quand on nous donne un album dont les huit onzièmes sont des titres entre six et sept minutes, il est difficile de joindre ce petit grain de folie et on sombrerait finalement dans l’ennui si le guitariste ne nous gratifiait pas d’excellents solis tout le long de l’album (« Monsters », « Last man fighting » ou « Hail the brave » notamment). Mais bien souvent, comme « This is our victory » ou « Empire of fear », les morceaux commencent très bien mais sombrent inévitablement dans des longueurs parfois rébarbatives.
Alors oui, les fans de heavy mélodique, les nostalgiques de la vague NWOBHM, les adorateurs des morceaux longs qui tournent en rond ou les déçus des derniers Hammerfall pourront y trouver leur compte, mais c’est peu, trop peu pour crier au génie ou même se dire qu’on tient là une pépite.
Malgré tout, il reste un potentiel qui ne demande qu’à s’extérioriser : ces petits défauts partis, Stormzone sera à coup sur capable de nous offrir autre chose, assurément !
Et pourtant, le son est bon, clair, et laisse la part belle à tous les instruments.
Mais pour l’heure, on a affaire à un bon album, mais c’est tout !
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