Stuka – Electronic body metal

Le 15 avril 2025 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Blackworm – Instrumentations, Programmations / 01101001 01111010 01100001 – Chant / Herra V – Chant / Yannis Tsatsiki – Chant / Luna Wolf – Chant.

Style:

Industriel / EBM

Date de sortie:

20 février 2025

Label:

Inverse Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

 

Pour fans de Nitzer Ebb, Priest, Front 242, Die Krupps, Nine Inch Nails, Manowar, Bolt Thrower, Mortiis, Amiga music”, qu’ils disent…
Soyons honnêtes, en tant que gros gros fan d’Electronic Body Music depuis le début des années 80, lorsqu’un groupe belge nommé Front 242 nous a envoyé des “U-men” ou autre “Kampfbereit” sur l’album « Geography” en 1982, il est évident que les groupes cités me mettent le bulbe en ébullition.
C’est qu’au bahut, dans les années 80, on en entendait, des albums comme “That total age”, “Front by front” ou “No way out” qui ont forgé ce qu’est devenu ensuite l’EBM, puis le metal industriel, et la simple réécoute des premiers albums de Die Krupps nous prouvent que Rammstein, malgré tout le talent qu’ils ont, n’ont définitivement rien inventé !

Stuka, eux, semblent perpétuer ces sonorités typiquement eighties, mêlant tant les influences post industrielles que synthpunk. Effectivement, on ressent régulièrement les réminiscences de Front 242 (un peu partout), de The Neon Judgement (“Violence”), de Skinny Puppy (“Red planet marches to war”, “Surrounded by emptiness”), Project Pitchfork (“Death is certain”), Suicide Commando (“Death comes nuclear”) ou de Tyske Ludder (“Ten million missiles”) . Ils n’hésitent pas à réexplorer les côtés plus goths du genre avec une incursion chez BlutEngel (“Sunset of the corrupted”) voire vers le tout premier Dead Can Dance éponyme avec le long et planant “Eternal fate” qui frôle la beauté absolue.

Au milieu de tout ça, on se prend même à aimer les inquiétantes plages industrielles ambiantes (“Galaxy in flames”). Bref, pour peu qu’on ne soit pas réfractaire aux sons sans la moindre guitare et qu’on adhère à cette musique aussi glaciale qu’organique, on risque de prendre un pied incroyable à l’écoute de ces 48 minutes de pur plaisir auditif !

Alors, même si “Electronic body metal” (le titre) joue avec des sons plus “metal” (oui, enfin…), on peut toujours chercher un quelconque rapport musical avec Manowar ou Bolt Thrower. Y a pas !
Au plus, les fans de Bolt Thrower vont retrouver le concept guerrier propre à Warhammer 40k et ça s’arrête là ! De metal, il n’est absolument pas question dans cet album.
On est dans le pur Electronic Body Music que des formations comme Priest ou Tayne perpétuent à la perfection encore de nos jours…

Bel album, vraiment !

 

Tracklist :

Chainsword Dismemberment (0:39)
Death is Certain (5:04)
Violence (4:34)
Red Planet Marches to War (5:35)
Sunset of the Corrupted (4:48)
Galaxy in Flames (2:17)
Death Comes Nuclear (4:02)
Surrounded by Emptiness (5:45)
Electronic Body Metal (4:25)
Ten Million Missiles (3:48)
Eternal Fate (7:06)

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