Line-up sur cet Album
- Phillip Runkel : Basse
- Kilian Schröder : Batterie
- Hans Christian Spies : Guitares
- Tim Lenz : Guitares
- Simon Müller : Chant
Style:
Thrash MetalDate de sortie:
09 octobre 2020Label:
Black Sunset / MDD RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Quand on est un grand fan de thrash metal old school, il est évident qu’on a parfois envie de retrouver, à défaut de découvrir quelque chose de plus original dans le genre, les sons qu’on a adoré lors de l’explosion du genre !
C’est sur que ceux qui ont pris lors de leur adolescence les premiers Metallica, Slayer et surtout Exodus, toute la vague de la Bay Area et l’école allemande, ils ont de sacrés souvenirs de headbangings effrénés et de levage de poings et autres pogos démentiels en concert… et pas que !
Alors on peut aisément comprendre que l’écoute du premier album des Teutons Flingueurs de Suicide Of Society risque fort de mettre à mal bien des cervicales de ces dits thrashers.
Depuis dix années que le quintet de Siegen-Wittgenstein (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) à écumer les clubs et les salles de concerts avec leur thrash metal particulièrement agressif, il fallait bien qu’un jour ils se décident de franchir le pas de mettre tout ça sur un support physique.
Enfin chose faite, ce War Investment risque fort de faire bien des dégâts parmi les adorateurs du genre.
En huit titres, le groupe fait valoir sa puissance de feu et compte bien prouver qu’ils ont leur place parmi tous les cadors du genre !
Personnellement, j’en ai bouffé, des albums de thrash metal, par camions entiers, même ! Mais alors celui là, il m’a fait le même effet bœuf que des certains « Bonded by Blood » (Le riff introductif de “War Investment” rappelant celui de “A Lesson in Violence”), « Persecution Mania« , Beneath the Remains, Peace Sells…but Who’s Buying, No place for Disgrace, Brain Damage, Raging Steel ou Defenders of Justice : on l’aura compris, Suicide Of society arrive à cumuler dans ses compositions les influences tant provenant de la Bay Area que de l’Allemagne, dans une époque située dans les mid eighties !
Il est evident qu’un tel catalogue de destruction n’aurait pas dépareillé s’il était sorti il y a trente-trente cinq de ça, et serait très certainement devenu un classique du genre !
Ni plus, ni moins !
Et là où le groupe allemand fait très fort, c’est qu’il allie non seulement l’urgence de l’époque, mais aussi tout le toutim qui a fait ce qu’est le thrash metal d’aujourd’hui !
Suicide Of Society nous donne une leçon de thrash metal agressif, nerveux, chaotique, et surtout remarquablement maîtrisé !
Entre mid tempos assassins et speederies intenses, on se fait décalquer les tympans non stop pendant une bonne quarantaine de minutes sans trouver la moindre faute de gout, ni la moindre longueur, dans toute cette débauche d’énergie !
Il va sans dire que cet album est reservé à tout thrasher ayant un minimum de folie entre les oreilles, ceux qui n’ont pas peur des accélérations à coller au siège, des soli percutants, d’un chant agressif, de chœurs typiques, des rythmiques épileptiques et des riffs saccadés.
Une pure leçon de thrash metal !
Tracklist :
1. Dream of the Plague (5:25)
2. Heterotopia (3:37)
3. War Investment (6:15)
4. Mass of Violence (4:09)
5. Planet Babylon (8:04)
6. Industrial Scavangers (3:37)
7. Nothing Is Real (3:26)
8. Suicide of Society (4:27)
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