Line-up sur cet Album
John Eargle, Rob Price, Dan Pomeroy All instruments.
Style:
ProgDate de sortie:
26 Janvier 2010Label:
ProgRock RecordsNote du Soilchroniqueur (MetalPsychoKiller) :
8,5 / 10
En introduction, vous délivrer une évidence parait s’imposer tant les dernières sorties 2010 des irlandais de “Dead Heroes Club”, des colombiens de “Nova Orbis”, des vénézueliens d’ « Echoes », ou autres “Jupiter Society” pour ne citer qu’eux le prouvent incontestablement : ProgRock Records, plus qu’un label, est « Le label référence » en matière de Rock ou Metal Progressif. Shawn Gordon son boss, a un don inné à découvrir des talents provenant d’horizons différents, aux musicalités hétéroclites quoique officiant dans le courant précité, et un savoir faire indéniable leur permettant de tirer la quintessence de leurs potentialités. Pour résumer, une véritable Appellation d’Origine Contrôlée permettant à tout adepte de ce genre stylistique Metal de ne jamais s’égarer, et de toujours rentabiliser quelques investissements que ce soit par une appréciabilité garantie en retour.
Prenez “Supernal Endgame » par exemple. Un trio surgi du fin fond du Nord du Texas profond, composé de musiciens multi-instrumentaliste, et s’articulant donc en trident autour de John Eargle, Rob Price et Dan Pomeroy, qui avec ce « Touch the Sky, Vol. I » va tout simplement scier et sidérer tous ceux s’essayant à l’audition de cette première offrande officielle. En préambule, sachez déjà cependant que l’on a affaire ici à ce que l’on pourrait appeler « des vieux de la vieille » et à un projet on ne peut plus muri tant les trois « dudes » ont roulé leur bosse avant de finaliser concrètement cet opus. Eargle et Price ayant par exemple officié concomitamment dans « Ignition ». L’un des points forts de cet album sera ainsi une richesse incroyable de compositions maintes et maintes fois remises sur l’ouvrage, ciselées de détails et de diversités originales. L’antithèse d’un « garage Rock de jeunots » en quelque sorte….
Les trois texans évolueront en effet dans un panel de courants dont le fil rouge restera constamment une mélodicité empreinte d’esthétisme et de spiritualité accrocheuse. Progressif -tendance seventies ou résolument contemporaine, actuelle, voir moderniste-, symphonique, rock, Metal, voir parcimonieusement Pop ; la musicalité assénée se dégustera d’autant plus voluptueusement que les découvertes sonores vous séduiront et se dévoileront graduellement. Entre perfections des arrangements orchestraux délivrés, consonances celtiques, présences de foultitudes « d’outils » à l’instar des Tin Whistle, pianos, violons, mandolines, nappages et autres volutes organiques…On naviguera continuellement dans la fresque auditive à la Michel Ange, d’autant plus asservissante que la profusion de guests telles des Roine Stolt (The Flower Kings) ou Randy George (Ajalon, Neal Morse band) par exemples exhaustifs, apporteront encore à l’édifice somptueux une patine d’excellence.
Quatorze titres qui étaleront un savoir faire indéniable entre puissance contrôlée et quiétude sensitive, vous terrassant comme un ressac ensorcelant et insinuant en votre esprit que vous êtes là face à des ménestrels, des troubadours du Prog. Les quadras y trouveront certaines réminiscences des Kansas, Elo, Genesis voir du Yes d’Anderson, quand dans le même temps leurs rejetons nous lâchant un peu les baskets avec leur sempiternel « Dream Theater » se feront une joie de nous placer les excellents irlandais précités de « Dear Heroes Club » et Liam Campbell.
En outre, la présentation de nos « neighbours » of Dallas étant faites, un élément primordial reste cependant à vous préciser. « Supernal Endgame » est un Christian Metal Band comme vous deviez vous en doutez. Donc les allergiques à la religion, la foi, la doctrine…Auront peut-être du mal avec les lyrics de ce voyage spirituel et ne parviendront pas à toucher le ciel. Pour les autres, cette quête d’un Graal divin dans une veine cristalline et mélancolique Prog sera un pur délice, une viscérale « profession de foi » si j’osais dire. Un véritable moment de bonheur auditif et sensitif auquel on ne pourra qu’arbitrairement reprocher de ne pas délivrer quelque « highlight » hymnique que l’on puisse reprendre en chœur et restant ancré inexorablement dans nos neurones.
La perfection n’est pas de ce bas monde certes, mais dieu que cet album se rapproche de cette quête… La foi soulève des montagnes.
Myspace : http://www.myspace.com/supernalendgame
1 Commentaire sur “Supernal Endgame – Touch The Sky”
Posté: 19th Avr 2010 vers 17 h 24 min
Thanks for the great review!
🙂
peace, rob
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