Line-up sur cet Album
Admiral Nobeard : Chant, basse Commodore RedRum : Guitare Captain Crashride : Batterie
Style:
thrash-pirateDate de sortie:
24 juillet 2009Label:
Nuclear Blast RecordsNote du Soilchroniqueur (Bodom):
7 / 10
Le pirate-metal ! En voilà moussaillon, un style qui a le vent en poupe depuis quelques années déjà ! Dérivé musical des épiques épopées de ces fiers et sanguinaires équipages vikings tels ceux de l’Ensiferum et du Turisas, le style en lui même ne révolutionne pas grand chose, mais là n’est pas son but. En revanche, de ces robustes guerriers des mers du nord et premiers écumeurs de côtes à leurs heures, les jeunes loups de la nouvelle vague ont su garder un attrait certain pour l’imagerie ‘bagarres et ripailles’ axée cette fois, le syndrome « Pirate Des Caraïbes » aidant, sur le folklore marin et autres mythes nautiques.
Mais trêve de longs discours, ouvre donc bien grand tes écoutilles, marin d’eau douce, le vieux Bod’ Oman Mouth s’en va te compter la véritable histoire du Swashbuckle. « Back To The Noose », fut la première traversée d’envergure de notre vaillant vaisseau et, en ce qui me concerne, mon grand baptême dans la flibusterie, étant resté à quai lors des départs de nos camarades d’Alestorm ou plus récemment des froggies de Fairyland, venant tout juste d’affréter leur propre galion.
Nous prîmes le large en l’an de grâce 2009, les câles vides, mais débordant d’une telle volonté d’en découdre que nul ne semblait vouloir entraver notre route ni encore moins nous tenir tête. De la fougue de nos jeunes années naquit rapidement une réputation à contre courant des grands capitaines européens, puisant dans nos racines, pour asseoir une vision différente de la piraterie, plus agressive et basée sur la vitesse. Vitesse d’exécution de nos manœuvres bien entendu, mais aussi de nos courts raids, ne dépassant que rarement la poignée de minutes, entrecoupés ça et là festives pauses imbibées de rhum, aux rythmes des mélodies locales de nos mouillages improvisés.
N’hésitant que rarement à donner la chasse à quelques gibiers de tirant mainte fois supérieur au nôtre, nous apprîmes vite de ces duels maritimes et de ces abordages successifs, à manier certaines des armes propres à nos adversaires, telles ces sabres d’acier tranchants et affutés des vieux navires originaires de la Bay Area. je me souviens même d’un vieux navire marchand, le Helloween, si ma caboche de pioche ne me joue pas de tour, dont nous avions, avant de l’envoyer par le fond, sympathisé avec l’équipage pour notre gout commun pour la franche rigolade. Aaaah, c’était le bon temps … Il fallait l’entendre, l’Amiral Nobeard, de sa voix écorchée, déclamer les plus odieux blasphèmes en bravant les éléments déchainés pour foncer sur des embarcations adverses !
Le seul soucis dans tout cela, fiston ? Les câles, mon petit … les câles. Et oui, que crois-tu, avec plus d’une vingtaine de raids dans la même campagne, rentré au port, il faut décharger tout cela, et crois-moi sur parole, une fois les trois premiers quarts passés, tu commenceras un peu à tirer la jambe. Rien de bien méchant remarque, c’est toujours cela de pris, mais crois en ce vieil adage : « un abordage, c’est comme un fromage, si t’en as trop, tu finis sur le pôt ».
Bon vent !
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