Note du Soilchroniqueur (Celtikwar): 8/10

La réponse française au Métal Moderne.

Jeune groupe parisien commençant sa carrière en 2006, Think Of A New Kind (ou T.A.N.K ), n’arrête pas de faire parler de lui. Leur tout premier Ep éponyme, sortit en 2007, annonçait déjà le groupe comme une « future référence ». Enchaînant alors les concerts un peu partout en France et en Belgique, la formation parisienne fait rapidement connaître son nom à la foule, et que dire alors des scènes faites au Wacken et Metalcamp en 2009. Il fallait du coup donner au public le moyen de ne pas l’oublier, quoi de mieux alors que de sortir son premier album ‘The burden Of Will‘ (Chroniqué ici) en Juin 2010, qui confirme toutes les espérances que l’on pouvait se faire sur T.A.N.K.

Continuant à sillonner les routes françaises en long et en large pendant deux ans, avec notamment une remarquable apparition au Raismesfest 2012 , les cinq musiciens composent leur deuxième opus ‘Spasms Of Upheaval’ qui sort en Octobre 2012 sous le label Brennus Music.

Il y a du bouleversement dans l’univers musical de T.A.N.K, une grande évolution. La principale vient du chant, le growl étant beaucoup plus puissant que sur le disque précédent, mais se sont surtout des lignes de chant clair pour les refrains qui font toute la différence. Sur chaque titre le public peut chanter quelques lignes avec Raf Pener, ce qui renforce l’accroche et permet de plus varier les tempo. Parlons en aussi de la mélodie, beaucoup plus variée, la partie rythmique part dans tous les sens, variant les tempo avec puissance pour que le groove soit toujours présent. Les solis de guitare se veulent aussi plus incisifs , Symheris s’amuse beaucoup à grattouiller le bas de son manche.

Dès l’ouverture instrumentale, « Life Epitaph« , T.A.N.K nous plonge dans son Metal Moderne. La mélodie est omniprésente , « The Raven’s Cry » , « Through The Disgrace » ou « Cryptic Words » envoient dans tous les sens avec une basse omniprésente qui nous berce de manière assez violente bien évidement. Amateurs de musique bien bourrine et « brute » vous trouverez aussi des titres comme « Inhaled » ou encore « Conflict » qui font dans la violence « pure » et surtout dure, allant plus vers le Death gras qui tache que du côté Moderne. On se rapproche de la source du mal.

Il est très difficile de décomposer tous les titres, car ils s’imbriquent dans une suite logique. On n’a pas vraiment d’impression de coupure entre les morceaux, ce disque ressemble à une seule chanson. Isoler une piste plutôt qu’une autre serait bien inutile car chaque titre appartient à un « tout » un ensemble indissociable. Une claque à prendre d’une traite.

Ce « Spasms Of Upheaval » fait un peu l’effet d’une bouteille de vin, quand on aime la première gorgée, on va jusqu’au culot pour savoir si tout était aussi bon. Ici de « Life Epitaph  » à « Caze » c’est la même chose, et le goût est identique du début à la fin.

Un album à conseiller aux amateurs de Metal qui devraient être ravis de se mettre sous la dent un opus bien travaillé et superbement mixé.

01. Life Epitaph
02. The Raven’s Cry
03. Unleash The Craving
04. Spasms Of Upheaval
05. Through The Disgrace
06. Inhaled
07. Slumber
08. Conflict
09. Stillness Withered
10. A Life Astray
11. Cryptic Words
12. Daze