Line-up sur cet Album
- Algy Ward – Chant, Basse
- Peter Brabbs – Guitares
- Mark Brabbs – Batterie
- Mick Tucker – Guitares
Style:
Heavy MetalDate de sortie:
27 mai 2022Label:
High Roller Records (réédition)Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10
Là, on ne va pas se mentir, c’est l’album qui, en 1984, m’a rendu définitivement fan de Tank.
This Means War, que j’avais acheté en cassette (le pressage français le proposait avec une autre pochette, voir ci-dessous) l’année où j’étais en quatrième, est un de ceux que j’ai le plus écouté et ce, bien des années plus tard.
Difficile de comparer cet album avec ce que Tank avait sorti avant tant il se démarque totalement des sonorités plus proches de Motörhead auxquelles il nous avait habitués.
Déjà, le passage à deux guitares y est pour beaucoup, offrant une plus grande palette mélodique et surtout plus de liberté pour nous offrir de plus longs passages instrumentaux.
L’arrivée de Mick Tucker (Axis) a apporté aussi beaucoup plus de nuances dans le jeu des guitares.
Et surtout, le côté punk a totalement disparu, les sonorités rock ‘n’ roll bien moins omniprésentes.
Au même moment où Motörhead passe à deux guitaristes (1983), Tank fait de même… à moins que ça ne soit l’inverse.
Toujours est-il que la métamorphose est particulièrement saisissante : la NWOBHM faisait place à un heavy metal plus épique mais également avec une énergie décuplée, les titres d’une moyenne de trois minutes deviennent beaucoup plus longs, oscillant ici entre presque cinq minutes et huit minutes et demie.
Et pas de temps mort, ça déboule à 100 à l’heure, c’est guerrier au possible – en même temps, quand on a ce nom de groupe – et chaque titre est d’une lourdeur telle qu’on a l’impression de se prendre les chenilles de ces charmants véhicules sur le thorax !
Et en matière d’intensité, on est aussi grimpé d’un étage : d’entrée, la face A nous envoie trois tueries monstrueuses : “Hot Lead Cold Steel” et “This Means War” sont absolument imparables, avec leurs lots de couplets et refrains implacables et des duels de guitares phénoménaux. Et ça, c’est pour ceux qui ont survécu à l’impressionnant “Just Like Something From Hell”, comme un hymne pour tout guerrier partant au front.
Si “Laughing in the Face of Death” laisse encore transparaitre quelques sonorités des albums précédents, on sent qu’il s’est lui aussi mis au gout du jour, offrant un speed metal des plus incisifs aux jeux de guitares des plus tranchants et un chant tourné vers l’agressivité.
Et les réjouissances ne s’arrêtent pas là : “(If We Go) We Go Down Fighting” revient dans le même ton que la face A du disque avant que “I (won’t ever let you down)” se la joue plus hard rock, plus en phase avec les premiers albums tout en gardant la dynamique de celui là.
Et ce final en beauté avec “Echoes of a Distant Battle”, qui clôt “This Means War” comme il a commencé.
Doit-on vraiment parler du petit délire “Swapiyayo” en toute fin d’album avec des chœurs guerriers sur fond de percussion tribale ?
Et encore une fois, on a droit aux traditionnels bonus : “The Man That Never Was” (qui sonne comme une transition entre “Power of the Hunter” et “This Means War”) et le pur hard rock “Whichcatchewedmycuckoo” (tu parles d’un cadeau à réécrire, merci à l’inventeur du copier-coller), tous deux sur la face B du single “Echoes of a Distant Battle”.
Et là, cette réédition, un pur kif ! Encore merci à High Roller Records !
Tracklist :
Disque 1 :
Face A :
1. Just like Something from Hell (8:30)
2. Hot Lead, Cold Steel (5:46)
3. This Means War (5:18)
Face B :
4. Laughing in the Face of Death (5:16)
5. (If We Go) We Go Down Fighting (5:26)
6. I (Won’t Ever Let You Down) (4:40)
7. Echoes of a Distant Battle (5:03)
Disque 2 :
Face A :
The Man That Never Was (4:31)
Face B :
Whichcatchewedmycuckoo (3:21)
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