Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

S’il y a bien quelque chose à reconnaître dans la scène extrême Polonaise, c’est qu’ils s’y connaissent en matière de brutalité.
Le one-man-band Temple Of Decay, initié par un certain Mortt qui s’occupe de tout, en n’est qu’un exemple supplémentaire !
Et la petite demi-heure de déflagration sonore proposée sur ce premier full length, après l’EP “Manifestation of life” sorti en septembre 2020 va sûrement ravir toute personne en recherche de violence froide.
Mortt combine parfaitement la noirceur extrême inhérente à un black metal typiquement issu de la scène Scandinave des années 90 avec un gros penchant pour le thrash et le death metal.
Autant dire que ça dévaste tout sur son passage.

Temple Of Decay nous envoie un album d’une sauvagerie remarquable, à la précision diabolique, avec tout ce que le genre peut offrir : si la musique proposée ne verse pas dans l’originalité, elle est suffisamment bien foutue pour être plus que crédible !
Avec ce chant haineux au possible au lyrics majoritairement déclamés dans la langue natale de Mortt avec quelques gémissements lugubres par-ci par-là, cette utilisation de tremolos, ces brusques changements de rythmes, ces parties instrumentales d’une sauvagerie implacable, “Rigor Mortis” se pose là comme une somme de ténèbres à l’opacité telle que la plus infime once de clarté ne pourrait pas passer !

Et quand, en fin d’album, le gaillard se fend d’une reprise de Venom (“Leave me in Hell”) à la sauce true black metal, on se dit qu’en plus, on a affaire à un artiste aux influences des plus roots !

Brut et sauvage, qu’on vous dit !

Tracklist :

1. Destructive Symphony of Chaos (3:37)
2. Robactwo (4:03)
3. W chwale upadku (4:26)
4. The Cacophony of Death (4:33)
5. Boska niedoskonałość (5:24)
6. Zemsta (4:55)
7. Leave Me in Hell (reprise Venom) (3:08)

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