Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

En six années, il peut s’en passer, des choses !
Tout grandit, évolue, arrive à maturité.
Tiens, prends mon espèce d’adolescent, pas mon Lil’Freak de fils mais celui que je décrivais lors de la chronique du précédent album des Canadiens de Terrifier “Weapons of Thrash Destruction”, sorti en 2017.
Ce petit con qui m’avait fait passer pour un vieux débris qui n’aimait que la musique de vieux…
Putain j’t’en foutrais, de la zicmu de ieuv !!!
D’abord, on ne dit pas “vieux”, mais expérimenté : ce n’est surement pas Mémé Migou qui dira le contraire, malgré son âge vénérable ! [NdlMémé : 20 ans, Mémé et 60 d’XP !]
C’est là qu’on en vient à l’évolution de tout un chacun !
Terrifier nous propose un Thrash Metal arrivé à maturité, mon ado précité est (enfin) arrivé à l’âge adulte, prouvant un quotient intellectuel enfin à deux chiffres, et Mémé se ruine en colorations capillaires. [NdlMémé : Non mais dis donc, petit garnement ! Un peu de respect pour la Mémé !]
Même Radio Nostalgie évolue : quand j’étais jeune, il y passait de la musique de vieux ; maintenant, il y passe de la musique de quand j’étais jeune !

La sortie de ce nouvel album de Terrifier était l’occasion de rediscuter avec ce jeune bleu-bite (voir ici : http://www.soilchronicles.fr/chroniques … estruction) qui a su faire évoluer sa mentalité et ses goûts musicaux. Et de deux choses l’une : ou alors il prend aussi de l’âge au point d’aimer le Thrash Metal old school, ou alors il se rend compte que les racines d’un genre sont encore ce qui se fait de mieux pour comprendre les musiques plus actuelles.

Terrifier, eux, continuent de nous replonger dans la période des mid eighties, au moyen de huit titres d’un Thrash Metal qui faisait – et fait encore – fureur chez les kids : ah ça, au Canada, on sait qui est Razor et leur musique s’en ressent. Mais pas que : les influences de la scène de la Bay Area sont bien présentes.
Et puis bon, tant qu’on y est, ils ont malgré tout mis une petite touche personnelle dans leur catalogue de destruction pure, histoire de se démarquer un brin de leurs influences initiales.
Nonobstant – encore un mot d’ancienne génération –, on sent la farouche volonté de rester ancré dans les racines du genre, juste histoire de reconfirmer ce qu’on savait déjà : ce Thrash Metal reste intemporel.
Et c’est tant mieux : après tout, le headbanging, c’est comme l’art de la levrette ! Il n’y a qu’une seule façon de faire et on en prend toujours autant de plaisir !

Maintenant, notre post-pubère devenu adulte, il a su arrêter les beuglements de baleineau en rut en guise de rire, s’est mis à collectionner non seulement les CD mais aussi les vinyles, et se fait des putains de headbangings sur ce « Trample the Weak, Devour the Dead » !
Juste parce que les huit petites bourrasques s’y prêtent bien.
Intemporel et intergénérationnel, qu’on vous dit !!!
Même que Mémé Migou va lui tricoter des bracelets cloutés…

Tracklist :

1. Trial by Combat (5:44)
2. Perpetual Onslaught (3:54)
3. Bones of the Slain (3:16)
4. Depths of the Storm Scepter (5:35)
5. Grinding the Blade (5:36)
6. Death and Decay (5:20)
7. Dawn of the Slaughter (3:57)
8. Awaiting Desecration (5:35)

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Chronique “Weapons of thrash destruction”