Line-up sur cet Album
Chuck Billy - Chant / Eric Peterson - Guitares / Alex Skolnick - Guitares / Steve Digiorgio - Basse / Gene Hoglan - Batterie.
Style:
Thrash MetalDate de sortie:
03 avril 2020Label:
Nuclear Blast RecordsNote du SoilChroniqueur (M.L.A.M.) : 8/10
Un nouvel album de Testament est toujours un événement en soi et celui-ci nous arrive dans les bacs quatre ans après « Brotherhood of the snakes. »
C’est tous les quatre ans désormais que les Californiens nous proposeront leur nouveau « long play » – d’ailleurs ne vaut-il pas mieux un album bien sympa toutes les quatre ans plutôt qu’un nouvel album moins inspiré tous les deux ans ?
Chose étonnante pour le groupe mais depuis quelques années déjà (ndlr : ça doit remonter à 2009), le line-up n’a pas bougé d’un pouce. On retrouve donc toujours Chuck, Eric, Steve, Alex et Gene (NdMetalfreak : et quand y a Gene, y a du plaisir) – ceux qui suivent le groupe depuis le début savent très bien que ça n’a pas toujours été le cas, surtout entre 1992 et 2005.
Le petit nouveau nous propose donc onze titres de Testament actuel, en tout cas c’est globalement la même recette musicale que depuis « The formation of damnation » (2008) avec des titres plutôt heavy, longs et plutôt techniques musicalement. Cela dit, avec le niveau de la section rythmique, rien d’étonnant à ça, sans parler du génie (si si) d’Alex Scholnick qui est un monstre à la six cordes.
C’est donc « Children of the next level » qui démarre l’album, un morceau de Testament dirons-nous classique qui enchaîne directement avec le bien speed « WW III » – qui reste dans la veine d’un « Rise up » ou d’un « True american hate » pour les compositions plus récentes d’un Californiens.
Dans la catégorie « morceaux qu’on peut rajouter aux futurs classiques du groupe », je verrais bien l’excellent « Night of the witch » qui est d’ailleurs un bon choix comme premier single extrait de l’album – mais chez Nuclear Blast Records, c’est souvent le contraire, le premier morceau proposé est souvent bien fade.
Je décerne la palme du morceau qui défonce tout au violent et sombre « Curse of Osiris » avec ces blasts offerts gracieusement par mister Hoglan et le voix typée black metal sur une partie du morceau. L’une des compos les plus brutales jamais composées par le groupe, à mettre aux cotés des « Legions of the dead » et « Fall of sipledome » tirés du cultissime « The gathering ».
Les autres compos aussi tiennent la route, je pense notamment a « Code of Hammurabi » et son magnifique solo.
Un peu dommage par contre de foutre l’instrumental « Catacombs » en dernière position, il aurait pu d’avantage faire office d’intro plutôt que de morceau de fin.
La pochette est plutôt sympa. Elle est l’œuvre de celui qui a réalisé la pochette du précédent, Eliran Kantor.
Gros son comme sur les quatre derniers opus en date. D’ailleurs on reconnait sans problème la pâte Andy Sneap pour le mix – ça devient un peu pénible que tous les groupes passant par chez lui obtienne le même type de son.
Testament est un peu comme Overkill, le groupe de thrash qui aime proposer une production moderne avec un bon son – c’est sûr, ce n’est pas « The legacy » qui est à ce niveau-là.
Non je ne dirais pas qu’il s’agit du meilleur album de Testament mais plus un opus qui reste tout simplement dans la lignée des précédents – c’est-à-dire bon, sympa mais on a déjà entendu beaucoup mieux par le passé et puis, plusieurs morceaux supérieurs à six minutes, c’est beaucoup trop long pour ce style de musique.
Testament restera à jamais un groupe qu’on appréciera pour ses prestations scéniques plus que pour ses livraisons audios – c’est souvent le cas parmi les groupes issus des années 80, tout a été écrit lors des premiers albums et c’est la même chose pour Kreator, Overkill, Slayer voir Metallica.
1. Children of the Next Level (6:13)
2. WWIII (4:48)
3. Dream Deceiver (4:58)
4. Night of the Witch (6:32)
5. City of Angels (6:43)
6. Ishtar’s Gate (5:09)
7. Symptoms (4:37)
8. False Prophet (4:54)
9. The Healers (4:23)
10. Code of Hammurabi (4:52)
11. Curse of Osiris (3:24)
12. Catacombs (Instrumental) (2:01)
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