Note du SoilChroniqueur (Arno) : 6/10

Je n’avais guère été tendre avec le dernier LP « Revelator« , sorti en février de cette année, aussi espérais-je pouvoir revoir mon opinion à l’écoute de ce bref EP contenant deux titres pour un peu moins de huit minutes de musique.
Il faut dire que ce groupe m’avait tellement marqué avec ses trois premiers albums, particulièrement « Occasus » d’ailleurs, que j’ai du mal à tourner la page.
Je laisse toujours une dernière chance…

Mais je pense que même les fans les plus récents trouveront peu de satisfaction dans ces nouvelles compositions.
En effet, si « Solipschism » (le morceau, pas l’EP) met un peu de temps à se mettre en place, il finit néanmoins par exploser en un mid-tempo pesant et très axé sur la mise en place d’une ambiance anxiogène.
C’est plutôt réussi mais le titre me fait quand même plus l’effet d’une transition entre deux « vraies » chansons qu’autre chose.

Quant à « Labourinth », il ferait une intro / outro honnête avec son piano lugubre et ses sons angoissants en arrière-plan mais cela reste un peu léger pour adhérer les yeux fermés, même si la pochette est belle et que c’est Debemur Morti Productions aux manettes.

Un disque faiblard mais osé, à mille lieux de la puissance phénoménale qu’est capable de dégager la formation australienne.

Tracklist :

1. Solipschism (4:40)
2. Labourinth (3;10)

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