Line-up sur cet Album
Moe Hamzeh : ChantMazen Siblini : ClaviersNadim Sioufi : GuitareJeff Burrows : BatterieAndy Curran : Basse
Style:
Rock Progressif orientalDate de sortie:
Mars 2012 (réédition)Label:
Edel MusicNote du Soilchroniqueur (Lusaimoi) : 8/10
Comment ? Vous ne connaissez pas The Kordz ? Bah moi non plus je dois dire. Pratiquant un Rock alternatif Progressif, venu du Liban, et plutôt reconnu là-bas, le groupe sort aujourd’hui « The Beauty & The East » album à l’artwork révélant toute la beauté du titre. Et si ce nom n’est pas encore connu dans nos contrées, il est possible que ça change.
Car le mélange des styles sied à The Kordz, proposant un mix entre un Rock Progressif moderne des plus efficaces, sans fioritures techniques et démonstratives, à une musique arabe et les instruments qui la caractérisent, comme l’oud ou le nay (merci wiki !).
« Comma Nation » nous accueille avec une ambiance assez sombre, portée par un clavier strident et une basse inquiétante, à l’ouverture de « The Beauty & The East ». Mais rapidement, la musique nous emporte, d’abord par cette voix belle et chaude qui nous accompagnera sur tout l’album, puis par la guitare électrique, synonyme d’envolées, plus que de violence. On est dans du Rock, ici, pas du Death !
La musique passe directement des oreilles aux pieds et il n’est pas rare de se surprendre à se dandiner sur un morceau, ou d’en fredonner la mélodie. Les refrains font mouche, portés par les instruments orientaux réellement bien mis en valeur. Il suffit d’écouter « Nothing or Everything », « Insomnia Kid » ou « Last Call » pour s’en convaincre. Des heures après, ces titres vous trottineront encore dans la tête.
Pas ou peu de technique pure, comme je l’ai dit, mais les musiciens savent jouer et on a quand même droit quelques soli occidentaux, comme sur « Last Call », « Save Us » ou « Purgatory » et d’autres petits purement orientaux sur « Get Behind » et « Don’t You Wait ».
« The Beauty & The East », morceau qui donne son titre à l’album est d’ailleurs le plus dépaysant. Totalement ambiant, composé seulement d’instruments orientaux, c’est un véritable voyage qui nous ferait presque croire qu’on se trouve en plein désert. Il se trouve être le point de balancement du CD, puisqu’après, le côté oriental se fera de plus en plus discret au fil des morceaux, jusqu’à pratiquement disparaître sur « The One » et « Nic-o-Teen ». Deux morceaux, qui, dans la progression ont tout à faite leur place, mais qui se révèlent bien différent du reste, car empruntant beaucoup au Hard Rock, « Nic-o-Teen » m’a d’ailleurs fait penser à du Buckcherry. Simple et efficace. « Save Us » montre aussi un côté Hard Rock, plus tôt dans l’album mais piochant vers la ballade, cette fois. Le chant montre ici toute l’étendue de son talent, qui accentue encore un peu plus le côté mélancolique du morceau, jusqu’au solo qui lui fait prendre de l’ampleur grandissante jusqu’à la fin.
Pas mauvais du tout, ces titres se révèlent un brin moins personnels que les autres.
« The Beauty & the East » joue sur les contradictions, comme l’indique la référence que fait le titre au conte de notre enfance. A la fois chaleureux et sombre, onirique et inquiétant, oriental et occidental.
The Kordz a su utiliser son héritage tout en proposant quelque chose de moderne ; il s’inscrit dans son temps, mais y apporte sa patte en offrant des ambiances peu communes issues de leurs origines exotiques.
Si le voyage ne vous fait pas peur et que le Néo Progressif vous attire, jetez y une oreille, il se peu fortement qu’il vous comble. Et puis, avec seize morceaux pour plus d’une heure de musique, vous aurez de quoi faire.
Site Officiel : thekordz.com/
MySpace : www.myspace.com/thekordz
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