Line-up sur cet Album
- Colum Cleary – Batterie
- William Ribeiro – Guitares
- Marco Feltrin – Chant
- Mat Maher – Basse
- Guests : Renato Zanuto – Claviers sur 11 / Andreas Kisser – Solo de guitares sur 8.
Style:
Groove metal / MetalcoreDate de sortie:
28 janvier 2022Label:
WormHoleDeath Records / M&O MusicNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Ça, ça ne fait pas longtemps qu’il existe, le groupe Irlandais The Risen Dread et pourtant, ils n’ont pas été inactifs, ayant déjà à leur actif un EP (“Delusion” en 2019), puis un single (“Silent disease” en 2021) annonciateur de ce premier full length “Night hag” !
Et attention, on sent que le quatuor de Dublin a voulu d’entrée faire les choses en grand : déjà en se prenant un producteur capable de leur coller un putain de gros son.
Pour le coup, c’est clair qu’on a bien envie de se secouer toutes les cervicales qui nous squattent la nuque en guise de remerciement devant un tel déluge de décibels.
Et c’est que ça ne rigole pas, chez les peurs ressuscitées : du riff brutal, de la rythmique qui sonne comme une véritable arme de destruction massive et de la composition qui se la joue façon anti-écologique à la Attila (là où ça passe, l’herbe ne repousse pas).
Un chant à faire pâlir de jalousie les plus vindicatifs des hurleurs hardcore, avec un côté death metal très prononcé tant certains growls sont d’une profondeur à donner le vertige à un constructeur de buildings, le tout au service d’une musique qui oscille entre death metal, black metal, hardcore et groove avec une facilité qui frôle l’insolence.
En plus, les mecs, histoire de bien montrer qu’ils ont décidé d’en découdre de la façon la plus sauvage possible, n’ont pas hésité à rameuter rien de moins que Monsieur Andreas Kisser (oui, le roi de la Sepul-tuerie) pour nous gratifier d’un solo de guitare dont il a le secret sur “White night” ! Pour la petite histoire, on a aussi droit, sur le dernier titre éponyme, à la visite de Renato Zanuto, claviériste qui a également été coller quelques nappes de claviers sur les trois derniers albums de… Sepultura !
Si ça ce n’est pas revendiquer haut et fort une de ses influences principales, ça y ressemble beaucoup !
Parce qu’on ne va pas se mentir : The Risen Dread, ce n’est pas une resucée des monstres Brésiliens, loin de là.
Les influences sont palpables, tout comme celles assumées de Lamb of God, Parkway Drive, In Flames ou The Haunted (même Pantera) – ce n’est pas moi qui le dis, c’est la bio –, mais les quatre gaillards ont leur propre identité, comme celle de nous assumer sous de violents coups de boutoirs qui font mal dès la première écoute.
Des monstruosités comme “Fallen”, “Bury me”, “White night”, “Lazarretto” et surtout le particulièrement éprouvant “Sound of the unknown” sont autant de titres non seulement taillés pour la scène mais aussi autant d’invitations à tout démolir ce qui passe à portée de mains et de pieds.
C’est clair qu’il va falloir être sacrément costaud si on veut prétendre prendre des photos du groupe depuis la fosse pendant les prestations scéniques qui s’annoncent pour le moins explosives.
Bref, un albums de tueurs, à la folie qui n’a d’égale que la maturité affichée par le groupe.
Et ce n’est pas peu dire !!!
Tracklist :
1. Psychoses (4:18)
2. Silent Disease (5:11)
3. Bury Me (4:45)
4. Obsession (4:58)
5. Sound of the Unknown (5:55)
6. Fallen (4:08)
7. Deceiver (5:09)
8. White Night (5:51)
9. Coward’s 9 (4:03)
10. Lazzaretto (4:28)
11. The Night Hag (5:22)
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