Line-up sur cet Album
- David "Rock" Feinstein – Chant, Guitares
- Carl Canedy – Batterie, Chant
- Garry Bordonaro – Chant, Basse
Style:
Heavy MetalDate de sortie:
24 septembre 2021Label:
High Roller Records (réédition)Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
Nous sommes en 1982.
L’Argentine envahit les Malouines, on assiste à la naissance d’Amandine, premier bébé éprouvette français, ainsi qu’aux décès de la divine Romy Schneider, du génial Patrick Dewaere et de la princesse Grace de Monaco, Harald Schumacher met impunément KO Patrick Battiston en demi-finale de Coupe du Monde, le Blaireau gagne son quatrième tour de France, Helmut Kohl devient chancelier de la RFA…
En musique, The Cure vante les bienfaits de la pornographie, Michael Jackson met le thriller à la mode, Scorpions connaît un black out, Iron Maiden joue le numéro de la Bête au Loto, The Clash invente le combat rock, Indochine met Bob Morane en évidence, Toto envoie Rosanna en Afrique sur “IV”.
Au cinéma, Bebel devient l’as des as, ET téléphone à la maison, le Père Noël est définitivement une ordure, Arnold incarne Conan, Stallone se rend compte que la guerre rend beau avant de rencontrer Barracuda sur un ring, le gendarme kiffe les gendarmettes, et Navarro donne le grand pardon !
Pour ma part, je rentre gentiment au collège et The Rods sort son troisième album “Wild Dogs” !
Bref, l’année 1982 est bien remplie !
C’est seulement l’année suivante que je découvre le trio de New York avec un live sobrement intitulé “Live” sur lequel figure un titre qui m’aura suivi très longtemps : “I live for rock ‘n’ roll” qui, en plus d’être le générique d’une émission de hard rock sur une radio locale devenait aussi un de mes leitmotiv ! C’est seulement ensuite que je me retrouvais à écouter les albums qui ont précédé ce live : si “Rock Hard” (1980) et “The Rods” (1981) m’étaient relativement sympathiques à défaut de m’être essentiels, ma préférence allait sur ce “Wild Dogs” qui nous intéresse ici.
Entre hard rock et heavy metal, The Rods proposait dix bons titres bien carrés et énergiques à la façon, plus tard, d’un Helix, d’un Kick Axe ou d’un Krokus. Les “Waiting for tomorrow”, “Violation”, “Wild dogs”, “Rockin’ and rollin’ again”, “End of the line”, “No sweet talk, honey” ou “The night lives to rock” sont autant d’invitations à taper du pied en chantant les refrains à tue-tête ! Et comme de coutume chez The Rods, il nous gratifie une nouvelle fois d’une reprise : après s’être penché sur des titres de Elf et The Young Rascals sur le premier album, puis de White Honey et Robert Fleischman sur le second, c’est cette fois The Supreme qui passe à la moulinette bien rock de The Rods avec un “You keep me hangin’ on” magnifié en 1986 par la délicieuse Kim Wilde.
Bon, comme toute réédition qui se respecte chez High Roller Records, c’est une fois de plus l’omniprésent Patrick W. Engel aux studios Temple Of Disharmony qui se charge du travail. Et comme un bonheur n’arrive pas toujours tout seul, on a droit à un petit bonus sympathique avec le particulièrement ébouriffant “Wings of fire”, véritable petit brûlot nerveux comme tout !
Par contre, la bio stipule six bonus comprenant entre autre des live : c’eût été appréciable de les recevoir également dans le .zip.
Malgré tout, ne boudons pas notre plaisir ! Ce “Wild Dogs” reste pour moi un magnifique souvenir de mon adolescence de hardos ! Et “Let them eat metal” n’était pas encore sorti…
Tracklist :
1. Too Hot to Stop (4:05)
2. Waiting for Tomorrow (3:58)
3. Violation (5:09)
4. Burned by Love (4:05)
5. Wild Dogs (3:25)
6. You Keep Me Hangin’ On (reprise The Supremes) (3:46)
7. Rockin’ and Rollin’ Again (3:16)
8. End of the Line (5:25)
9. No Sweet Talk, Honey (3:31)
10. The Night Lives to Rock (3:21)
11. Wings of Fire (single B-Side) (bonus) (3:49)
+ CD bonus tracks :
12. City Girls (outtake)
13. Too Hot to Stop – Cleaned-Up Version (promo 12″)
14. Rockin’ and Rollin’ Again (live)
15. Waiting for Tomorrow (live)
16. The Night Lives to Rock (live)
17. Too Hot to Stop (live)
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Chronique “Brotherhood of metal”
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