Line-up sur cet Album
Linda Filippin : Chant Michael Reynal : Guitares Guests : Robert Abrams, Santiago Rensonnet, Jimmy Falawine - Batterie / Gary Hewes, Alex Zanel, Luke Lazy, Edward - Basse / Pablo Schmidt - Guitares.
Style:
Pure & dirty rock ‘n’ rollDate de sortie:
29 janvier 2021Label:
AutoproductionNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
Un couple – artistique comme dans la vie – au service d’un rock ‘n’ roll bien crade, à l’énergie incroyable, emmené par une chanteuse bien énervée (Linda Filippin) et un guitariste survolté, proposant neuf titres qui rendent hommage au (hard) rock garage, au sleaze / glam et au punk ? Sur le papier, il n’y a pas photo, ça a de la gueule !
Et à écouter ?
Un nectar, mon bon !
The Straddlerz nous emmène dans les tréfonds d’une musique bourrée d’énergie communicative, avec ces neuf titres enchaînés sans le moindre temps mort, et surtout avec la capacité de ne pas produire deux fois le même morceau. Une diversité remarquable pour un album malgré tout relativement homogène et cohérent.
Et tu penses bien que The Straddlerz, ce ne sont pas seulement une chanteuse et un guitariste : pour foutre un tel bordel, il fallait bien un deuxième six-cordiste (Pablo Schmidt) et pas moins de trois batteurs et trois bassistes qui se relaient d’un titre à l’autre. Et malgré tout, la cohésion reste intacte d’un titre à l’autre.
Bon, certes, la chanteuse se la joue puissante sur les titres qui déménagent le plus. Et dire que ça déménage n’est pas exagéré : écoutez des baffes comme « No changes », « Streets of love » (et son refrain qui fait penser à celui de « Heartbreaker » de Pat Benatar dans un registre plus sauvage), « Circle of insanity » (malgré une intro toute en douceur contrastant avec la furie de la suite), « Open your eyes », le très punk « I’m alive », « Without you » enchaîné à un final « Junkie bastards » des plus furieux.
Et au milieu de toute cette sauvagerie, on se retrouve avec des titres beaucoup plus calmes et nuancés, intelligemment répartis, sur lesquels chaque musicien montre l’étendue de son talent comme sur le plus intimiste « Addiction » ou le très Led Zeppelinien « Don’t go away ».
Clairement, sur cet album, les neuf titres transpirent le rock ‘n’ roll bien foutu, à l’ancienne, avec toute sa démesure et son côté outrancier ! On regrettera malgré tout que la guitare lead engloutisse tout, noyant quelque peu la deuxième et la basse mais laissant la part belle au chant et à la batterie.
Ca part de partout, c’est sale tout comme il faut, et ça ne s’embarrasse pas de superflu. Un album taillé pour la scène et pour tous les passionnés de musiques underground qui ont un peu de folie entre les oreilles !
A suivre de très près !
Tracklist :
1. No Changes (4:16)
2. Streets Of Love (3:16)
3. Addiction (4:13)
4. Circle Of Insanity (3:44)
5. Open Your Eyes (3:38)
6. Don’t Go Away (4:23)
7. I’m Alive (3:56)
8. Without You (3:21)
9. Junkie Bastard (5:11)
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