Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Aimez-vous les mélodies accrocheuses ?
Aimez-vous les refrains imparables ?
Aimez-vous vous sentir comme enivré par l’essence même de ce que vous écoutez ?
Aimez-vous avoir l’envie de pousser régulièrement des soupirs de plaisir à l’écoute d’un album qui vous parle particulièrement ?
Aimez-vous ressentir cette forme d’addiction pour des titres que vous vous écouterez en boucle avec la même sensation de plénitude ?

C’est exactement ce qu’il m’arrive à l’écoute de cette petite pépite 100% énergique, aux riffs lourds, à la mélodie remarquable, à la puissance indéniable de la première à la dernière minute !
Premier album pour les Marseillais de The Blacktone Co. qui, d’entrée, montent la barre très haut. Un très bon compromis entre Black Label Society, Stone Sour, Alter Bridge, Nickelback… le tout magnifié par une production toute en puissance.

Enregistré, mixé et masterisé par Evan Simon (Hell Rules Heaven) aux HRH Studios, l’album ne souffre d’aucune faiblesse ; The Blackstone Co. l’a compris : droit au but, qu’ils vont ! Et pour le coup, ils jouent en 10-0-0 : dix titres excellents, 0 moyens, 0 mauvais !

On se laisse emporter, subjugués par ce groove omniprésent et un feeling de tous les instants : le chant de Marc arrive à nous faire ressentir les émotions auxquelles il veut nous emmener.
Ce chant, puissant, qui monte parfois crescendo dans les titres pour réussir à nous faire frissonner de plaisir régulièrement (ce “Face of Freedom”, sur lequel il montre toute l’étendue de son talent…), bien aidé par des instrumentistes qui savent ce que le mot “rock n’ roll” veut dire et surtout connaissent les chemins à emprunter pour se montrer aussi efficaces qu’addictifs !

Chaque titre est une invitation à un voyage duquel on ne veut pas revenir. On se sent comme hypnotisés par les couplets et refrains qui se tracent d’eux-mêmes de façon certes un rien banalisée mais d’une efficacité qui fait que The Blackstone Co. risque fort de se démarquer des autres groupes du genre de par un talent de composition bien réel.

Quand on ajoute à ça des guitaristes capable de magnifier des morceaux déjà à la limite de la perfection grâce à un solo bien senti tout en émotion (“For a While” notamment), on comprend que cet album finira très vite comme CD de chevet pour un petit moment. Pour ma part, c’est le cas ! De “New Birth” à “Orange M.F.” en passant par le sublime “Betrayer”, il n’y a rien à jeter dans cette petite bombe. Et les dix titres pour 50 minutes de pur plaisir auditif passent les uns derrière les autres sans ne jamais lasser l’auditeur, de par cette capacité à trouver l’équilibre entre variété dans une certaine forme d’homogénéité. Inutile de sortir un titre par rapport à un autre tant cet album est d’une pureté (et d’une authenticité) qui fait du bien à entendre de temps en temps : Betrayed est un tout de dix pièces bien distinctes mais indissociables les unes des autres.

Un premier album énorme. Hep, hep, les gars, c’est bien mignon de monter la barre aussi haut mais là, maintenant, il s’agit de confirmer ! Aucun doute là dessus, avec un talent pareil, les Marseillais, ils craignent degun !

Tracklist :

01. New Birth (5:08)
02. Face of Freedom (6:28)
03. For a While (4:47)
04. Twisted Dreams (5:19)
05. Betrayer (5:04)
06. Leaving my Soul (4:47)
07. The Gift (4:37)
08. Jerk (4:52)
09. Something (6:10)
10. Orange M.F (2:47)

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