Line-up sur cet Album
• Marco I. Benevento : Chant • Alessandro Pace : Guitare • Andrea Chiodetti : Guitare • Francesco Sosto : Claviers, Backing vocals • Giuseppe Orlando : Batterie
Style:
Dark metalDate de sortie:
22 Avril 2016Label:
Metal Blade RecordsNote du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 9/10
Seven Heads, Ten Horns… Sept têtes, dix cornes… Ça équivaut à six fûts, six caisses : la main entre les caisses, le doigt dans le trou du fût. En clair ça touche au coté sombre et à la part d’obscurité inhérente à l’être humain…
Et ça, The Foreshadowing l’a bien compris.
Dans une époque où on appelle un chat « un post-chien », je vais me contenter de définir ce que fait le groupe comme du Dark Metal… Pour la simple et bonne raison que j’ai eu l’impression de revenir quelques décennies auparavant, écoutant des Paradise Lost, des Anathema et des Type O Negative, je vais coller cette étiquette sans chercher à rajouter un post-mon-cul-sur-la-commode, qui serait absurde tant on reste dans cette veine ouverte au rasoir.
Amis dépressifs, sortez vos lames et vos cordes ! La voix lancinante, grave et larmoyante de Marco I. Benevento vous emmènera dans des terres obscures dès l’introduction aux sonorités acoustiques étranges et caverneuses, limite folk pour le coup, d’ « Ishtar ». Et le groupe sait bien mélanger les ambiances, jamais vraiment joyeuses – c’est presque un pléonasme dans ce genre – mais toujours évolutives – donc pas ennuyeuses à mourir – ce qui fait qu’on touche à des petits moments de grâce par la manière dont est amenée la touche de lourdeur distordue qui vient agrémenter l’avant-propos en son clair (généralement arpégée). La conséquence est que même un morceau comme le final « Nimrod », long de 14 minutes et subdivisé en quatre parties, passe comme un couteau aiguisé entre deux tendons : facilement. On ajoute à ça quelques bonnes idées de mix qui renforcent ce caractère, un chœur d’enfants, etc. et on obtient un très bon album de DM. C’est lourd, sombre, mélodique… relativement lent… mais enthousiasmant… Ah, ouais, non, pardon, l’enthousiasme chez les dépressifs, c’est comme prendre le risque de craquer des lèvres gercées soit en se marrant pour un inuit, soit en faisant un « grand aigle » pour une patineuse.
Seven Heads, Ten Horns, quatrième album du quintet italien, est, à mon sens une réussite qui vous prend aux tripes – si vous ne les avez pas déjà sorties lors de votre dernière TS. En plus, l’artwork est superbe… Le seul défaut que je lui trouve est l’équilibre voix-instruments, ne fondant pas assez la voix dans le mix et la mettant un peu trop en avant.
A écouter en se laissant bercer, après voir pris deux Xanax… Non, remarquez, c’est con : l’album dure 55 minutes, vous n’en entendriez pas la fin.
Tracklist:
1. Ishtar (2:31)
2. Fall of Heroes (4:57)
3. Two Horizons (5:16)
4. New Babylon (6:52)
5. Lost Soldiers (4:46)
6. 17 (6:10)
7. Until we fail (4:54)
8. Martyrdom (6:01)
9. Nimrod [The Eerie Tower/Omelia/Collapse/Inno al Dolore] (14:05)
Facebook: https://www.facebook.com/theforeshadowing/
Site officiel: http://www.theforeshadowing.com/
Spotify: https://play.spotify.com/artist/6E1AERKe6DMmO8bl35xkUF
Youtube: https://www.youtube.com/user/theforeshadowingdoom
1 Commentaire sur “The Foreshadowing – Seven Heads, Ten Horns”
Posté: 14th Mar 2017 vers 17 h 02 min
[…] The Foreshadowing “ Seven heads, ten horns” : http://www.soilchronicles.fr/chroniques/theforeshadowing-7heads10horns […]
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