The Night Flight Orchestra – Sometimes the World ain’t enough ...
Line-up sur cet Album
- Sharlee D’Angelo – Basse
- David Anderson - Guitares
- Richard Larsson – Claviers, Percussions
- Björn Strid – Chant
- Jonas Källsbäck – Batterie
- Sebastian Forslund - Guitares
Guests :
- Anna-Mia Bonde - Choeurs
- Anna Brygard - Choeurs
- Åsa-Hanna Carlsson - Violoncelle
Style:
Hard RockDate de sortie:
29 Juin 2018Label:
Nuclear Blast RecordsNote du SoilChroniqueur (Metal Script) : 8/10
*haut-parleurs d’avion*
« Mesdames et messieurs, le vol NFO-2018 en direction des années 80, affrété par la compagnie Night Flight Orchestra, va bientôt décoller ! Veuillez rejoindre votre passerelle d’embarquement… »
Voici l’effet que ça me fait quand je lance un album des NFO ! Et oui avant même d’entendre la première note, déjà on enfile les pantalons patte-d’ef et la boule à facettes tourne dans notre tête. Et ce dernier opus n’échappe pas à la règle !
On découvre en avril (2018) le premier single « This Time », énergique, recherché et déjà entêtant, avec un riff d’intro agrémenté de violons (assez kitch mais tellement efficaces) qui donne envie de monter le son et qui fait taper du pied ! Par la suite, le supergroupe nous propose « Lovers in the Rain », la ballade de l’album, comme second single. Une ballade assez basique sans grand intérêt, pour moi le morceau le moins bon de l’album, notamment par son manque d’efficacité et d’originalité.
Pour la suite de l’opus, on retrouve ces couleurs très typées Hard FM caractéristiques de la formation, notamment sur les très bons « Turn to Miami » et « Can’t be that bad » qui font bouger frénétiquement la tête sur leurs refrain qu’on se surprendra à chanter ! Deux autres titres, « Moments of Thunder » et « Barcelona », se trouvent dans la même fibre avec une influence Survivor plus marquée.
Le titre éponyme « Sometimes the World ain’t enough » est celui auquel j’ai accroché le plus rapidement ! Il faut dire que sa petite mélodie en accords au synthé qui se retrouve ensuite doublée par la guitare est d’une efficacité folle, un « hook » dont on se débarrasse difficilement (pour notre plus grand plaisir) ; puis on prend également un malin plaisir à doubler Björn Strid sur le refrain !
Avec une ambiance plus disco/funk, « Paralyzed » vous fera bouger votre petit (ou gros) popotin au rythme des cocottes endiablées de la guitare et de la basse la plus groovy de l’histoire du rock (bref, si vous aimez les Bee Gees et Bonnie Tyler, vous aller adorer ce morceau) ! On retrouve également un titre happy-rock au refrain assez nostalgique au nom de « Speedwagon » qui se remarque par quelque traits de guitare et piano rappelant les mythiques Queen. Un plus recherché dans le chemin harmonique, « Winged and Serpentine » jouera également sur la nostalgie.
La grosse surprise de l’album reste cependant « Pretty Things closing in » aux sonorités INXS ou encore Franky goes to Hollywood, entre ambiance boîte de nuit et groove sulfureux. L’album se termine sur un joli titre de neuf minutes « The Last of independent Romantics », qui, se voulant un peu prog, visite à peu près toutes les ambiances entendue précédemment, mais qui selon moi aurait pu être légèrement raccourci.
Ce dernier opus du NFO, tout comme son prédécesseur, nous ramène à la tendre époque du kitsch et du strass à paillettes, bien que moins efficace dans l’ensemble (il faut dire qu’Amber galactic (2017) était une tuerie intergalactique, avec absolument rien à jeter dedans). Une formation qui cependant vaut le détour en live pour son énergie et son ambiance assez atypiques dans le paysage brutal du monde Metal (oui, parce qu’on n’est qu’un bande de brutes épaisses hein, la preuve !)
*haut-parleurs d’avion*
« Mesdames et messieurs, nous arrivons au terme de ce vol, nous espérons que vous avez passé une bonne écoute à bord de notre album, en espérant vous revoir sur nos lives, nous vous souhaitons une agréable continuation. PNC aux portes… »
Tracklist :
1. This Time (4:52)
2. Turn to Miami (4:54)
3. Paralyzed (5:15)
4. Sometimes the World ain’t enough (4:33)
5. Moments of Thunder (4:26)
6. Speedwagon (3:22)
7. Lovers in the Rain (4:09)
8. Can’t be that bad (3:40)
9. Pretty Thing closing in (4:30)
10. Barcelona (5:30)
11. Winged and Serpentine (3:41)
12. The Last of the independent Romantics (9:16)
13. Marjorie (3:16)
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