Line-up sur cet Album
• Jacob Field : Chant/Rap • Tim Hider : Guitare • Phil Kneller : Basse • Joe Balchin : Batterie
Style:
Electro Hip hop MetalDate de sortie:
12 Mai 2017Label:
Spinefarm RecordsNote du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 9/10
Celui-là, je l’attendais depuis un moment. Autant vous dire que quand je l’ai vu apparaitre dans la liste de nos – très nombreux – albums à chroniquer, j’ai dit directement à Metalfreak, notre rédac’ chef suprême et velouté : « Popopopop, pas touche ! Il est pour moi ! » C’est parti pour Chaos + Bliss de The One Hundred.
Pour vous dire, à quel point je l’attendais, je suis parti en confiance et n’en ai même pas écouté un extrait avant de sauter dessus, étant resté sur la qualité de leur précédent et premier EP Subculture. J’avoue cependant avoir tiqué quand j’ai vu qu’ils étaient passés chez Spinefarm (qui peut proposer des trucs excellents comme des trucs ultra formatés et commerciaux)… Mais finalement mes craintes ont été infondées : « non, rien de rien… non, je ne regrette rien… ».
Histoire de vous donner une idée générale, je me suis senti pousser un bandana et une casquette à moitié retournée, et ma voiture s’est pourvue d’un système de suspension pneumatique… C’est le genre de skeud que tu passes, fenêtres ouvertes et plein volume en regardant les passants de travers, au ralenti bien sur, comme dans tout bon clip de gansta. Parce que c’est un peu de ça qu’il est question ici stylistiquement : un hybride entre de l’électro, du hip hop, de la dance et des Metals. Non, non, ce n’est pas du tout une coquille, vu que le groupe ne pioche pas dans un genre particulier mais dans plusieurs (HxC, metalcore, punk, speed, thrash, heavy, sweddeath…).
Effectivement, on est dans la variété… Quand j’utilise le terme « variété », je ne parle évidemment pas de la Britpop, eu égard à leurs origines londoniennes, et vu également qu’on serait plutôt dans les clubs underground de Soho que dans Wembley – je n’ose imaginer ce que ça peut donner sur scène tant ça donne envie de bouger, quel que soit le beat. The One Hundred a réussi le pari de fusionner de manière cohérente des genres qu’on n’imaginerait pas de manière si évidente cohabiter, sans qu’une levée de drapeau se fasse d’un coté ou l’autre, des ennemis jurés metalleux VS rappeurs.
Des riffs bien saignants, souvent, et agressifs qui se voient intercaler des beats électro synthétiques dignes d’un « Firestarter » de Prodigy – les anciens savent –, le tout servi par un chanteur rappeur qui serait le rejeton d’un Eminem et d’un Zack de la Rocha, tous les deux bien vénèr’, et qui sait aussi growler et amener un groove totalement hip-hop… Que demander de plus niveau diversité ? Passer d’un « Dreamcatcher » dans la violence à un « Fake Eyes » qui sert d’interlude rap US nonchalant sans que ça paraisse décalé pour revenir sur un « Hands of Science » énervé et lourd… C’est franchement bien vu ! Et bien produit, de surcroit.
Sorti de cette gageure accomplie, on entre dans les gouts personnels : si isolément j’apprécie le metalcore, ici, tous les passages tirés de ce genre passent pour mous et mièvres en comparaison de l’énergie du reste. Le seul point noir… ou presque si on omet le final du finale « Feast » avec cette foutue manie dans l’électro de l’autotune… Mais c’est légitime et cohérent vu les emprunts aux différents genres mixés pour obtenir ce résultat.
Un premier album, une première réussite ! The One Hundred nous annonce du bon pour l’avenir, ainsi que le leur.
A écouter pendant une soirée mélangiste.
Tracklist:
1. Dreamcatcher (3:15)
2. Monster (3:36)
3. Disengage (3:31)
4. Dark Matters (4:00)
5. Fake Eyes (1:18)
6. Hand of Science (3:09)
7. Boomtown (3:24)
8. Blackjack (3:53)
9. Retreat (3:28)
10. Who we are now (3:42)
11. Chaos + Bliss (3:18)
12. Feast (6:00)
Facebook: https://www.facebook.com/pg/theonehundredband/
Spotify: https://play.spotify.com/artist/6E1AERKe6DMmO8bl35xkUF
Youtube: https://www.youtube.com/channel/UCjr7SASdKV-ekSuSOg42h_w
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