Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10

Peu familier de l’homme-orchestre Alexander von Meilenwald, je connaissais davantage la renommée de son groupe, The Ruins of Beverast donc, que sa musique, et ce malgré l’existence des quatre albums précédents « Exuvia ».

Pour le dire tout net, le disque débute avec l’une des meilleures introductions qui soient : chant indien, accords mystiques à la sonorité claire, montée en puissance d’une rythmique lancinante, je pourrais hâtivement conclure que l’on tient là un truc réellement innovant, d’autant que le chant me collerait presque les miquettes. Première très grosse impression donc.

D’ailleurs, le seul aspect négatif que je perçois n’en sera sûrement pas un pour beaucoup d’auditeurs mais j’ai tendance à trouver les compositions trop longues (entre huit et quinze minutes), les égarements Post étant par conséquent assez nombreux, avec pour corollaire de faire retomber l’intensité générale du propos. Mais si j’occulte ce léger bémol, « Exuvia » se révèle excellent sur tous les autres plans, tant au niveau de l’inspiration que de la réalisation avec en prime une production sombre et poisseuse parfaitement adaptée : le sans-faute du point de vue de l’homogénéité artistique.

Au final, il n’y a pas tellement à réfléchir : si votre truc ce sont les musiques obscures, les tempos lancinants, les ambiances ritualistes et le Doom Death dans ce qu’il peut avoir de plus malsain, alors ce nouveau The Ruins of Beverast s’avère indispensable. Le sortilège marche totalement sur moi.

Tracklist :

01 : Exuvia
02 : Surtur Barbaar Maritime
03 : Maere (On a Stillbirth’s Tomb)
04 : The Pythia’s pale Wolves
05 : Towards Malakia
06 : Takitum Tootem! (Trance)

Facebook : https://fr-fr.facebook.com/The-Ruins-Of-Beverast-116265971848680
Bandcamp : https://theruinsofbeverast.bandcamp.com