Line-up sur cet Album
Alessio Bucci – Guitares / Alessandro Nunziati – Chant. Session : SK – Batterie programmée, Basse.
Style:
Death metalDate de sortie:
29 mars 2024Label:
Great Dane RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10
A tous les indécrottables nostalgiques du death metal qui apprécient de voyager dans le temps, et en particulier entre la fin des eighties et la première moitié des nineties, je vous ai trouvé l’album qui risque bien de vous accompagner tout le trajet.
Formé en 2022, le duo Romain The Tomb va vous abreuver de tous les poncifs du genre et, pour peu qu’on soit encore ultra fan des bons vieux albums de Death époque “Human” (1991) voire “Individual thought patterns” (1993) ou du Pestilence à l’époque de “Consvming impvlse” (1989), on risque de passer une belle petite demi-heure à se décortiquer ces neufs titres – directs – pour un total n’atteignant même pas la demi-heure.
29 minutes, certes, mais c’est du concentré. Un soupçon de thrash metal, du death metal bien old school – pouvait-il en être autrement avec Great Dane Records ? –, de la mélodie disséminée un peu partout, et beaucoup de technique.
Oui, clairement, ce premier album, “The valley of despair”, sorti après un unique EP deux titres “The twilight” (mai 2023), fait déjà preuve d’une maturité étonnante pour un premier jet et se montre d’ores et déjà comme les dignes rejetons de la scène death metal d’il y a trente ans.
Et tout y est : ça commence évidemment par l’artwork, signé Julian Felipe Mora Ibañez (Endemic, Iron Front, Tenebro…), typique de ce que le genre proposait par camions entiers à cette époque.
Le duo composé de deux artistes déjà bien aguerris au sonorités brutales en les personnes d’Alessio Bucci aux guitares (ex-Spectroscopy, ex-Gravestone) et du chanteur Alessandro Nunziati (Alex Nunziati, Cain, Hermeticum, Lord Vampyr, Malamorte, ex-Shadowsreign, ex-Nailed God, ex-Sepolcrum, Iamthemonster, ex-Theatres des Vampires, ex-VII Arcano, ex-Gravitation) se sont adjoints des service de Stefano “SK” Nuccetelli (Malamorte, Cain, ex-The Last Winter, Dogmate, Iamthemonster, ex-Lord Vampyr, ex-Shadowsreign) pour la basse et la programmation de la batterie, et ce sont ces trois personnes qui nous envoient ce bon petit album
On ne va pas se mentir, le fantôme de Chuck Schuldiner plane de la première à la dernière seconde sur ce petit catalogue du death metal, un titre comme “Delirium” achèvera de convaincre les derniers sceptiques.
Les titres sont globalement bien enlevés, quelques petites accélérations bien sévères par moment, des changements de rythmes à casser des nuques, mais le groupe privilégie plutôt technique et mélodies que la brutalité pure.
Le chant est très proche de celui d’un Martin Van Drunen et confère à l’ensemble un effet aussi glacial qu’oppressant que le jeu des instruments amplifie à merveille.
Les plus puristes regretteront sans doute le côté trop “organique” de la musique dû à une batterie programmée au détriment d’un côté putride qui aurait mérité d’être plus exploité, mais ça reste de l’ordre du detail.
Une chose est sûre, ces titres sont taillés pour nous rentrer dans la tête pour ne plus en ressortir tant ils sont entêtants.
En clair, le duo a bien compris l’atmosphère du bon vieux death metal et ces neuf titres en sont un excellent hommage.
Donc, à suivre !
Tracklist :
1. The Gates of Suffering (3:50)
2. Horror Painted in Your Eyes (2:38)
3. In the Twilight (2:46)
4. Entranced by the Smell of Death (3:18)
5. The Rise of the Ancestral Forces (3:18)
6. Buried Alive (3:51)
7. The House of Thousand Screams (3:02)
8. Delirium (3:12)
9. The Valley of Despair (3:15)
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