Thirteen Goats – Capricorn rising

Le 18 mars 2025 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Leonid Verman – Chant, Batterie / Cody Lewichew – Chant, Basse / Graham K. Miles – Chant, Guitares / Rob Fitzgerald – Chant, Guitares.

Style:

Death / Thrash metal

Date de sortie:

12 juillet 2024

Label:

Exitus Stratagem Records

Note du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 8/10

 

Salut !
Aujourd’hui, je voulais vous parler d’un album sorti en 2024, mais qui vaut son pesant de décibels et de technicité. Il s’agit de « Capricorn Rising » du groupe canadien Thirteen Goats. Ils ont déjà à leur actif « Servants of the Outer Dark » paru en 2022.

Le fil rouge de cette galette raconte l’histoire de leur mascotte, Shepherd, qui accompagnée de douze chèvres démoniaques, lève une armée d’animaux pour libérer la terre des guerres et de l’avidité de l’humanité.
Quant à la musique, je dirais qu’on est dans la gamme technique de plusieurs styles à la fois, même si le thrash y soit bien représenté.

Prenez par exemple « Sign of the Goat » : on se retrouve face à un thrash très recherché, porté par une multitude de bons plans de guitare qui défilent avec hargne et fluidité. C’est vif, bien enlevé et deux voix y apportent un côté death, avec à ma gauche « du caverneux » et à ma droite « du fielleux ».
Sur « Murder Lives in the Heart », on se prend de nouveau une bonne lampée d’un thrash chiadé, ourlé d’une aura un peu black, du moins particulière jusqu’à ce que, d’un seul, coup, une voix claire apparaisse, un peu dans le genre prog’, avec une grosse rythmique groovy. Le genre de morceau entre « musique à casser la nuque » et heavy prog’.

Bref, ici on est dans un univers violent mais d’un niveau conséquent et éclectique. Après, ils ont d’autres facettes à présenter. Un peu épique sur « Beheading Zoo », ou plus léger et théâtral quand arrive le dernier titre de l’album « Animal Kingdom », ils possèdent aussi un autre aspect.
Sur des titres comme « Permission to Die » ou « Beating the Disease », leur metal devient plus mécanique, plus froid avec quelque chose d’un peu dissonant jusqu’à ressembler sur « Goats of War » au groupe Voivod.

En conclusion, un groupe à la fois virtuose, inventif et qui arrive souvent à surprendre tant ils vont dans des directions différentes.
Un excellent cru qui démontre, une fois de plus, que le metal n’est pas un sous-genre, mais au contraire un univers auditif qui peut être intelligent, plein de surprises et d’un niveau certain.
Beaucoup aimé.

 

Tracklist :

Sign of the Goat (4:53)
Murder Lives in the Heart (5:30)
A Wolf in Shepherd’s Clothing (4:10)
Global Fuckup (3:57)
Beheading Zoo (3:44)
Permission to Die (3:48)
Beating the Disease (4:24)
Goats of War (5:25)
Animal Kingdom (6:19)

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