Note du SoilChroniqueur (Antirouille) : 8 /10

Originaire de Jackson, dans le Michigan, Throne se forme en 2015 et fait paraitre un EP fin juin 2018, Altar of the Dying. Ce 9 avril, Redefining Darkness Records signe Pestilent Dawn, leur premier album.

C’est basique, simple mais c’est aussi carré, bien exécuté et redoutablement efficace. Throne nous sert un death metal qui flirte langoureusement avec le black. Bon, pour ce qui est de l’étiquette, mélodique, tu peux la faire sauter ou alors on n’a pas la même définition du mot.

L’intro se joue en deux temps, le premier assez doux puis le second tabasse et le mot est faible. La batterie envoie ses salves façon AK-47 et est mise en avant. En même temps, avec un batteur de cette qualité, l’inverse aurait été très con. Les riffs sont répétés à l’infini, la basse joue bien son rôle et plombe bien l’ambiance et la voix est crasseuse à souhait, comme venue du cul des enfers.

On a droit à la traditionnelle avoinée dans les règles suivi d’un break bien groovy et d’un re tabassage pour finir et cette recette est servie sur tous les titres. Question avoine, Throne s’impose : c’est hyper rapide, violent, agressif et j’en passe. Sauf sur « Eternity In Mourning » et « Humanity’s Dusk », interlude et outro complètement à l’opposé de cette débauche de malveillance, donc complètement dispensable. La voix s’engage volontiers dans le registre black sur des riffs inquiétants avec toujours cette double qui dézingue tout.

Tu aimes la brutalité excessive ? la violence disproportionnée te fait kiffer ? File jeter une oreille à Pestilent Dawn, tu vas en bouffer une petite trentaine de minutes.

Tracklist :

1. Intro
2. Amongst The Sinners, They Came Forth
3. In The Midst Of Chaos
4. And They Shall Weep
5. Eternity In Mourning
6. Pestilent Dawn
7. Born Of Death
8. Beyond Malice
9. All Creation Wept
10. Humanity’s Dusk

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