Line-up sur cet Album
- Crygh - Batterie
- Vrondor - Guitares, Basse
- SvN - Chant
Style:
Black MetalDate de sortie:
1er Février 2019Label:
Pulverised RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7/10
Ne serait-ce que grâce à des groupes comme Enthroned (qui nous promettent une bombe atomique en juin avec leur nouvel album Cold black Suns), Saqra’s Cult ou Paragon Impure, on a de bons souvenirs de la scène black metal belge.
Pour leur nouvel album, le troisième après Vrondor I : Epitaph of Mass-Destruction (2007) et Vrondor II : Conducting the Orchestra of Evil (2009), tous deux réussis, Thronum Vrondor a recruté un nouveau chanteur en la personne de SvN (Dodengod, ex-Anesthesy, ex-Fleshmould) et reste ancré dans un Black Metal très cru, surtout très rapide, à l’intensité remarquable…
Gros mur de bruit de guitares saturées sur des rythmiques principalement en full speed, agrémenté de quelques samples bien macabres, un chant haineux grave sur neuf titres (dont une intro et un interlude instrumentaux) un rien trop homogène pour ne pas classer cet album entre le précédent et le suivant.
Si les intentions sont louables, à savoir de nous faire passer trente-sept bonnes minutes de bon Black Metal ra(va)geur, on en vient vite, au fur et à mesure que les titres s’égrènent, à avoir la sensation d’écouter plus ou moins le même morceau si l’on excepte un plus heavy “Diety”.
Techniquement, rien à reprocher aux musiciens : ils s’y entendent à nous balancer des riffs d’une sauvagerie dévastatrice et savent mettre une réelle intensité dans leur musique. C’est crade, net, carré et plus que correct, mais on sombre assez vite dans une forme de banalité et dans des sensations de “déjà-entendu” : bon nombre de groupe a déjà exploré ses sentiers, de façon plus ou moins crédible et le seul problème pour Thronum Vrondor est que ces albums sont sortis avant le leur…
Néanmoins, on se surprend très souvent à headbanguer furieusement à l’écoute de ces petits brûlots bien sentis ! Il manque juste un soupçon d’originalité et d’hétérogénéité pour faire passer le statut d’Ichor (The Rebellion) d’album dispensable à bon album incontournable. Le plus long “Doom upon Doom…”, du haut de ses sept minutes et demi, montre justement que le groupe est vraiment capable de composer des titres qui sortent du lot…
Une voie à explorer pour le prochain album, sans le moindre doute !
Tracklist :
1. The Well (Instrumental) (0:48)
2. A Symbol of Acrimony (6:17)
3. Ceremony of Atonement (4:14)
4. Ichor (The Rebellion) (4:39)
5. Diety (4:56)
6. … And then the Fall (Instrumental) (1:32)
7. Vision of the seven Tombs (3:41)
8. Doom upon Doom… (7:35)
9. The last Specs of a dying Light (4:07)
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