Note du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 8,5/10

J’ai envie de hurler deux choses : « La classe ! » et « Ne passez pas à côté de cet album ! » si vous êtes fans de hard rock originel british, de blues rock un peu sudiste, le tout empaqueté dans des mélodies accrocheuses en diable.
Je veux parler de « Dopamine », du groupe anglais Thunder.
En plus, ces « vieux briscards », le groupe étant venu au monde en 1989, se payent le luxe de « pondre » un double album dont aucun titre n’est à jeter.
Non seulement Luke Morley, guitariste et principal compositeur du groupe, nous livre des compositions inspirées et variées, mais en plus, les musiciens jouent leurs gammes avec passion et intelligence ; et puis c’est un plaisir de retrouver le timbre de voix de Danny Bowes, gorgé de feeling, et doté d’une grande faculté d’adaptation.
Comme à son habitude, Thunder donne dans plusieurs styles.
On a droit à du « bien balancé » comme ce « The Western Sky » qui ouvre le bal avec son refrain accrocheur typique du groupe ou bien encore « One Day We’ll Be Free Again », titre puissant, aux chœurs féminins avec son beat à la AC/DC.

N’oublions pas non plus « The Dead City », une sorte de croisement entre AC/DC et The Cult, mais à leur sauce. D’ailleurs en parlant de The Cult, le titre « Across the Nation » dégage également un « je ne sais quoi » de la bande à Ian Astbury, peut être dans la voix de Danny.
Ne passons pas non plus à côté de « Black », superbe composition pleine de profondeur un peu sombre.
Ensuite, il y a leur côté blues rock qui fait souvent penser à du rock sudiste. « All the Way », légèrement Blackfoot sur les bords, ou bien “Even If It Takes a Lifetime”, un acoustique blues qui respire un feeling Free à plein nez.
En parlant acoustique, il y en a une petite cargaison. « Unraveling » très typé US et qui monte en puissance, appuyé par des chœurs bien vus ; « Last Orders » qui débute en mode ballade et qui éclate en hard rock.

Et puis il y a les surprises. « Big Pink Supermoon » nanti d’un piano, d’un saxo, d’un swing bluesy ou « Just a Grifter » qui porte en son sein un accordéon et un violon joué par McManus, ex Mama’s Boys.
Bref, je suis tombé accro de cet album.

Pourtant, j’ai lu quelques critiques plus mitigées que la mienne, mais en ce qui me concerne, je persiste et je signe. Ce « double » est un grand moment !
Merci les gars, car, contre vents et marées, vous venez de nous offrir un moment musical qui compte !

Tracklist :

CD 1 :
1. The Western Sky (3:52)
2. One Day We’ll Be Free Again (5:04)
3. Even If It Takes a Lifetime (4:39)
4. Black (5:10)
5. Unraveling (3:51)
6. The Dead City (4:07)
7. Last Orders (4:27)
8. All the Way (3:52)

CD 2 :
1. Dancing in the Sunshine (3:34)
2. Big Pink Supermoon (6:17)
3. Across the Nation (4:13)
4. Just a Grifter (3:25)
5. I Don’t Believe the World (4:26)
6. Disconnected (4:25)
7. Is Anybody out There ? (4:20)
8. No Smoke without Fire (4:53)

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