Line-up sur cet Album
Tim "Ripper" Owens – Chant, guitares additionnelles
Style:
Heavy MetalDate de sortie:
18 mai 2009Label:
SPV RecordsNote du Soilchroniqueur (Metalfreak):
4 / 10
Tim Owens est de ceux là : après avoir remplacé Rob Halford dans Judas Priest avant que ce dernier ne reprenne sa place, après avoir remplacé Matt Barlow dans Iced Earth et en repartir pour les mêmes raisons, après avoir tenu le poste de vocaliste pour un album moyen chez l’irascible Yngwie (sur « Perpetual flame » en 2008), le méritant « Ripper » vient nous sortir un album largement en deçà de ce qu’on peut attendre, voire exiger, d’un talent vocal comme le sien.
On aura beau inviter toute une pléiade de musicos tous plus prestigieux les uns que les autres (voir liste plus bas) : ce ne sera jamais l’addition d’une somme de talents qui fera que la sauce prendra, demandez aux entraîneurs des plus grandes équipes de football ce qu’ils en pensent, par exemple.
Chaque titre se voit avec un line-up différent, mais le compositeur est le même. Et Owens est un chanteur aussi exceptionnel qu’il est un compositeur largement perfectible. On pouvait croire qu’il s’agissait d’un accident avec Beyond Fear, dont les titres ne décollent jamais, on en a désormais la preuve avec ce « Play my game » : Tim Owens peut se contenter de jouer les remplaçants de luxe dans un groupe qui aura viré sans ménagement son chanteur et qui cherche un bouche-trou en attendant la réconciliation marketing comme l’a prouvé le bouillonnant Schaffer avec Barlow ou l’ensemble du line up de Judas Priest à l’égard de Rob Halford, mais composer un album à lui, tout seul comme un grand, c’est une autre histoire.
Difficile de trouver un titre à sortir de cet album somme toute très linéaire : seules certaines approches des riffs permettront de se rendre compte que le line up change d’un titre à l’autre.
Si on devait comparer cet album avec Beyond Fear, on dira que « Play my game » est largement moins heavy, et surtout tout aussi dispensable : quand on a un vocaliste se rapprochant autant du Metal God lui-même, un casting de musiciens à faire pâlir de jalousie un réalisateur de péplum et qu’on sort un album d’une banalité aussi affligeante, que peut-on penser ? Foutage de gueule, accident de parcours ou exploit sans précédent en ayant réussi à inviter autant de stars et pondre l’album comportant le plus d’énergie perdue de 2009 ?
Un album qui prendra définitivement la poussière dans mon meuble à CD.
Décevant, vraiment !
Guitares:
Bob Kulick – Tracks 1, 4, 6, 8, 9, 13
John Comprix – Tracks 2, 3, 5, 7, 10, 11
Craig Goldy – Track 2
Jeff Loomis – Track 3
Mike Callahan – Track 4
Steve Stevens – Track 4
Carlos Cavazo – Track 5
Bruce Kulick – Track 6
Doug Aldrich – Track 7
Michael Wilton – Track 8
Neil Zaza – Track 10
Chris Caffery – Track 12
Basse:
Rudy Sarzo – Tracks 1, 2, 5, 10, 13
James Lomenzo – Tracks 3, 11
Dennis Hayes – Track 4
Billy Sheehan – Tracks 6, 7
David Ellefson – Track 8
Tony Franklin – Track 9
Marco Mendoza – Track 12
Drums:
Simon Wright – Tracks 1, 2, 5, 7, 8, 10, 12
Brett Chassen – Tracks 3, 6, 11
Ray Luzier – Track 4
Bobby Jarzombek – Track 9
Vinny Appice – Track 13
Metalfreak
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