Line-up sur cet Album
- Andy Boulton : Guitares, Choeurs
- Andy Wrighton : Basse, Choeurs
- Steve Pierce : Batterie
- John Wiggins : Guitares
- Vic Wright : Chant
- Guest : Alan Marsh - Choeurs.
Style:
Heavy MetalDate de sortie:
16 avril 2021Label:
High Roller Records (réédition)Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 10/10
Je l’avais mentionné lors de la chronique du dernier album en date de Tokyo Blade “Dark revolution” : la dernière fois que j’avais vraiment adoré une sortie de ce groupe mythique, c’était avec l’EP “Madame Guillotine” qui date de 1985. J’affirmais, et je persiste et signe malgré un commentaire de la part d’un érudit sur le sujet qui me faisait comprendre que je n’y connaissais rien, que cet EP sonnait le glas d’un groupe qui avait perdu tout son talent de composition !
Surtout à l’écoute de ce qui a suivi : qui a vraiment adoré “Ain’t Misbehavin’” (1987) ou “Pumphouse” (1998) ? Ou, pire encore : “No Remorse” (1989) ou “Burning Down Paradise” (1995) qui, redisons-le, n’ont même plus permis au groupe de surfer sur un restant de capital sympathie datant de l’excellent “Tokyo Blade” (1983) et surtout du quasi parfait “Night of the Blade” (1984), alors que “Blackhearts & Jaded Spades” (1985) arrivait encore à sauver le groupe ?
Car oui, c’est bien beau de virer le chanteur originel Alan Marsh pour le remplacer par Vicki James Wright, mais se séparer non seulement d’un excellent chanteur est une chose, surtout si le suivant tient la route comme c’est le cas ici (j’y reviendrai plus tard), mais quand il est également un très bon compositeur, c’est se tirer une balle dans le pied. Et c’est donc à partir de “Night of the Blade” que le changement de vocaliste se fit : si Alan Marsh a initialement enregistré les voix de cet album, le groupe a fait appel à Vicki James Wright qui a ensuite réenregistré le chant une fois que Marsh ait quitté le groupe. Pourtant, les chœurs de ce dernier ont été laissés intacts, mais il n’est toutefois pas crédité sur l’album.
On a tous des albums qu’on a adoré il y a plus de trente ans de ça – enfin, je parle de ceux qui ont l’âge d’avoir ce recul nécessaire –, qu’on n’a pas réécouté depuis des années et que, lorsqu’on le remet sur la platine, on connait encore les paroles par cœur ! Ce deuxième album de Tokyo Blade, sorti en 1984, en est pour moi le parfait exemple. Putain, je peux te dire que mon Walkman en a craché, des riffs de cet album dans ces vieux casques aux protections en mousse : je n’oserais dire combien de piles j’ai vidées – mettant à mal mon côté écologiste qui s’est développé ensuite -, ni combien de fois j’ai réenregistré sur cassette ce 33 tours parce que j’en flinguais les bandes… Bref, les anciens comprendront !
Alors quand High Roller Records ressort une nouvelle version vinyle (uniquement) de cet album ultra culte, ça donne une bonne excuse de le réécouter, toujours avec le même plaisir, et d’en parler ! Certes, ceux qui ont déjà les premières versions vinyle ou CD vont s’en contrefoutre, les autres vont se ruer dessus ! Remasterisé par le désormais incontournable Patrick W. Engel, l’album a un son qui lui fait honneur et on ne peut que se réécouter les brûlots incontournables qu’ont été – et sont toujours – “Someone to love”, “Night of the blade”, “Rock me to the limit” et surtout les énormes “Unleash the Beast” et “Lightning strikes (straight to the heart”). Le timbre du chanteur y est pour beaucoup tant il magnifie ces titres avec un feeling bien à propos : en effet, en ça, Tokyo Blade a fait le bon choix.
Et désormais, le line up du groupe depuis 2017 est celui du premier enregistrement du “Night of the Blade” originellement enregistré avec Alan Marsh ! Et après écoute de la qualité de “Unbroken” (2018) et de “Dark Revolution” (2020), on ne peut qu’être optimiste quant au futur du groupe et surtout de la musique qu’il va à nouveau nous composer !
De là à nous refaire un album aussi bon que “Night of the Blade” ? Et pourquoi pas ? Les paris sont ouverts !
Tracklist :
Face A :
1. Someone to Love (3:41)
2. Night of the Blade (4:02)
3. Rock Me to the Limit (4:54)
4. Warrior of the Rising Sun (5:25)
Face B :
5. Unleash the Beast (4:32)
6. Love Struck (3:47)
7. Dead of the Night (3:55)
8. Lightning Strikes (Straight Through the Heart) (4:31)
Bandcamp
Facebook
Site officiel
Myspace
ReverbNation
Spotify
Twitter
Chronique “Dark revolution”
Laissez un commentaire