Line-up sur cet Album
- Gius - Batterie
- Fabri - Chant, Guitares
- Ugo - Basse
Style:
Thrash / Death metalDate de sortie:
27 novembre 2020Label:
Punishment 18 RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10
Bondiou !
Quand tu dois chroniquer l’album d’un groupe qui porte le même nom qu’au bas mot une bonne trentaine d’autres formations, il faut t’accrocher pour trouver une bio qui corresponde.
Et vas-y que je te donne un malheureux lien Facebook et démerde-toi avec ça !
Bref, le Torment qui nous intéresse ici est Italien et c’est le seul de ce pays qui porte son nom.
On commence à cerner un tout petit peu la direction de la chronique.
Bon, ok, je me dois de l’avouer : un temps, j’avais espéré qu’il s’agisse des thrashers vétérans allemands qui nous avaient sorti en 1991 l’excellent Experience a New Dimension of Fear… sur lequel se trouvent deux excellentes reprises de “Motörhead” (Motörhead) et de “Crucifixion” (Hellhammer), groupe qui n’a pas vraiment donné de signes de vie depuis 2009 et Tormentizer.
Qu’importe, le Torment duquel on va parler ne démérite pas, loin de là !
Formé en 2002 en Italie (Milan), Torment a sorti un album Suffocated Dreams en 2008, un EP Scars Remains en 2010 et un deuxième album The Damage is Done en 2012.
Surement dû aux sempiternels soucis de line up, le groupe, changeant régulièrement de musiciens, splittera en 2016… pour réapparaître l’année suivante sous l’impulsion du guitariste / chanteur Fabrizio “Fabri” Fontana, du bassiste Luigi “Gigi” Corinto et du batteur Giuseppe De Paola.
En 2017, changement de bassiste puis , en 2019, changement de batteur pour donner le trio actuel et c’est à l’automne 2020 que sort ce troisième album The War they Feed .
Musicalement, on est dans un bon vieux thrash metal, teinté d’un soupçon de death (dans la musique), avec quelques réminiscences black (dans le chant).
On ne va pas se mentir, ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais ça a le mérite d’être suffisamment convainquant pour que bon nombre de crinières fassent l’hélicoptère en concert.
On oscille entre Protector, le Thanatos des débuts, un petit côté old-Kreator / old-Sodom, voire old-Sepultura, quelques riffs bien Slayeriens de l’époque Hell awaits (“Explode”) : les rythmiques restent principalement speed, les riffs sont bien tueur, la basse omniprésente et le chant dégueulasse comme on l’aime, un rien blackisant, à la façon d’un Tobias Sidegård (Order Of Isaz, ex-Necrophobic) !
Ca enchaîne les parties rapides les unes derrières les autres, ça garde un côté “evil” du début à la fin, et ça n’hésite pas à nous coller des accélérations à nous coller au siège (“The tunnel”, parfait exemple de la bonne vieille tuerie bien méchante).
En neuf titres pour 33 trop courtes minutes, Torment made in Italia nous envoie un bon vieil album de bon thrash / death metal bien old school avec tout ce qu’il faut pour satisfaire nos envies de headbanging !
Tracklist :
1. Power abuse (3:46)
2. Nothing to tell (3:46)
3. Paralysis (4:23)
4. The war they feed (3:24)
5. The tunnel (3:42)
6. Explode (3:06)
7. Greed (3:19)
8. Alienation (3:22)
9. Survival (4:28)
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