Total fucking Destruction – …to be alive at the End of the World ...
Line-up sur cet Album
Ryan Moll : Basse, Chant Richard Hoak : Batterie, Chant, Flute, Ocarina Steve Morasco : Guitare
Style:
GrindcoreDate de sortie:
20 avril 2020Label:
Translation Loss RecordsNote du SoilChroniqueur (Arno) : 9/10
Si Total fucking Destruction ne vous dit rien, sachez que vous passez à côté de la crème du Grindcore américain, ni plus ni moins. Trio composé de deux anciens Brutal Truth et d’un membre de l’excellent Azure Emote (Ryan Moll), cela fait maintenant vingt ans que la formation pourfend nos tympans, principalement via des splits mais également au travers de cinq albums, « …to be alive at the End of the World » étant le dernier en date.
Ces mecs sont surprenants. Bien sûr, ils sont capables d’envoyer la purée comme personne avec en plus un niveau technique tout simplement dingue, mais ils prennent surtout un malin plaisir à intégrer des influences musicales n’ayant rien avoir avec le Metal extrême, à l’image de l’introduction de l’album, déroutante. Mais quand ça part, il faut s’accrocher aux branches de toutes ses forces car cela souffle fort, très fort. Un vent de folie.
Avec sa pochette blanche et ses dix titres pour vingt-trois minutes, il n’y a pas le temps de niaiser. Tout est épuré jusqu’à l’os, on se fait cartonner avec des plans Grind Jazz Funk, un esprit psychédélique que l’on retrouverait sans problème chez les Butthole Surfers, on pourrait croire que c’est un joyeux bordel mais tout est finalement d’une cohérence et d’une inventivité rares. En un mot : exceptionnel.
Tracklist :
01. …to be alive at the End of the World
02. Violently high
03. Light/Pain
04. A Demonstration of Power
05. Sound on Sound (Big Boys cover)
06. Attack of the Supervirus 1138
07. Stone Bomb
08. Doctor Butcher
09. Yelling at Velcro
10. The Star spangled Banner (Traditional)
Laissez un commentaire