Line-up sur cet Album
Tachu - Basse / Carlos Centeno - Batterie / Daniel Hedesa - Guitares / Armando García - Guitares, Chant.
Style:
Death / Thrash metalDate de sortie:
1er septembre 2014Label:
Xtreem MusicNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10
Bien !
Tous ceux qui se contrefoutent de la musique old school aux sonorités typiquement années 90 en matière de death et thrash metal, merci d’être passés ! Ce n’est sûrement pas avec cette chronique que vous allez trouver votre bonheur.
Déjà parce que ce « Nothingness » des Madrilènes de Trascëndental n’est autre que la réédition de leurs deux albums « Behind » (les sept derniers morceaux) et « Dimensions » (les six premiers, du coup) qui datent respectivement de 1996 et 1998.
Sortis dans la quasi indifférence générale sauf peut être en Espagne, ces deux albums auraient certainement pu, si le groupe n’avait pas été Espagnol, le sortir de l’anonymat tellement ils sont bons !
Là, pour le coup, les death/thrashers de l’ancienne génération vont y aller de leur petite larmichette nostalgique.
Comment dire ?
On pourrait très bien assimiler ce groupe à une belle décoction du Demolition Hammer des deux premiers albums, du Death époque « Leprosy », du Destruction de « Release from agony » ou du Pestilence de « Malleus Malficarum » avec quelques dissonances propres à Voivod.
La brutalité est présente, la technique aussi !
Groupe de death influencé par le thrash metal ? Groupe de thrash à tendance death ?
Difficile de répondre : niveau riffs, on nage dans le death. Riffs plombés, guitares accordées très bas, batterie triggée avec son lot de double pédale, chant écorché et rauque à croiser entre Death, Sadus, Nocturnus ou Demolition Hammer.
L’ensemble, extrêmement bien produit, est d’une précision impeccable mais non dénuée de spontanéité : ça tabasse sévère en quasi permanence et les breaks plus mélodiques (« Gods (false answer II) » par exemple) ne sont là que pour permettre de reprendre notre souffle avant qu’on nous replonge de force la tête sous l’eau.
Les titres sont relativement courts, ce qui permet au groupe de ne pas tomber dans des répétitions rébarbatives et garde l’auditeur attentif à la musique.
Les structures, très travaillées, avec des breaks intéressants et des accélérations assassines (« Sorrow » en tête), gardent toujours ce fil conducteur pour rester dans une grande cohérence et chaque titre a sa petite particularité permettant un (double) album – presque une heure – d’une grande richesse. Rajoutons à ça des soli techniques mais pas pompeux et d’une longueur respectable.
Xtreem Music a eu le nez creux en rééditant ces deux petites bombes fort intéressantes : on se demande juste pourquoi le tracklisting n’est pas dans la chronologie des sorties, ça aurait été plus logique pour plusieurs raisons… Mais là, c’est le perfectionniste qui parle !
Recommandé !
Tracklist :
1. Cancer of Creation (4’39)
2. Dying (5’29)
3. Gods (False Answer II) (3’55)
4. Sorrow (4’48)
5. ABT (4’35)
6. Outro (2’28)
7. Millennium’s End (1’38)
8. Depressed (4’17)
9. False Answer (4’02)
10. Uncertain Future (4’13)
11. Right to Die (4’18)
12. The Last Day (3’56)
13. Two Sides (3’59)
14. Innocent (4’43)
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