Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10

Il y a des images qui ne disparaissent jamais.
Même si les californiens de Trauma ont une belle petite carrière (de 1981 à 1988, puis depuis 2013) derrière eux, leur nom reste immanquablement associé à Cliff Burton, pourtant présent sur la première démo de 1982 avant de rejoindre Metallica.
C’est un fait : Exodus est le premier groupe de Kirk Hammet et Trauma celui du mythique bassiste.
Ensuite, il ne faut pas non plus que ce soit un argument systématique : le quintette a depuis sorti le culte Scratch and Scream (1984) et les honorables Rapture and Wrath (2015) ainsi qu’ As the World Dies (2018) avant cet Awakening.
Et la qualité était à chaque fois au rendez-vous !

Niveau line up, Trauma a eu la douloureuse nouvelle du décès de leur chanteur en septembre 2020 des suites d’une maladie aux poumons et c’est Brian Allen (Dark Arena, Dark Sky Choir, Two Headed Beast, ex-Last Empire, ex-Vicious Rumors, ex-Father Mary) qui tient désormais le micro.
Pour le reste, aucun changement pour l’album si ce n’est que le bassiste Greg Christian (Hand of Fire, Power Shift, Trinity Fallen, Wreck-Defy, ex-Legacy, ex-Meshiaak, ex-Testament, ex-Vicious Rumors, ex-HavocHate) est parti après l’enregistrement de cet album.

Pour ce nouvel album, Trauma reprend les choses là où il les avait laissées avec As the World Dies mais avec quelques sonorités modernes en plus.
Trauma nous colle une bonne mandale bourrée d’énergie à la croisée du heavy / speed metal, du power metal US et du thrash metal.
Certains titres sont de vrais parpaings bien méchants, comme le titre d’ouverture « Walk Away » qui se la joue intense sur les couplets et passe dans un mid tempo plus mélodique sur le refrain.
Et tout l’album, pendant trois quarts d’heure, joue sur les contrastes entre thrash metal agressif et heavy / speed metal mélodique.
On pense régulièrement à un bon mix entre Armored Saint, Metal Church ou Riot qui se seraient acoquinés avec Flotsam and Jetsam, Heretic et Judas Priest.
Excusez du peu !

Awakening nous tient en haleine du premier au dernier titre avec des compositions directes, qui font la part belle aux guitares, et avec des passages plus mélodiques pour apporter encore plus de relief à l’ensemble.

Bref, une belle claque !

Tracklist :

1. Walk Away (4:29)
2. Ted Talks (0:23)
3. Death of the Angel (4:30)
4. Meat (4:18)
5. The River Red (3:40)
6. Burn (3:49)
7. Falling Down (5:38)
8. Voodoo (4:01)
9. End of Everything (5:16)
10. Blind (3:29)
11. Death Machine (4:32)

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Chronique “As the World dies”