Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Ouh là, ça c’est de la productivité : il y a un an et deux mois, je me prenais un sérieux coup de cœur pour les Canadiens de Traveler qui nous ont sorti un premier album éponyme d’une maturité remarquable pour un groupe formé en 2017.
Il faut dire que le background des musiciens permet une technique comme la leur ; j’avais affirmé : « Ainsi a-t-on cinq personnes aux CV déjà remplis comme les guitaristes Matt Ries (Gatekrashör, Hrom, ex-Reborn Pariah) et Toryin Schadlich (Hazzard), le bassiste Dave Arnold (ex-Striker), le batteur Chad Vallier (Pearl Reckless, Riot City, ex-Hrom, ex-Stinger) et le chanteur Jean-Pierre “J. Priest” Abboud (Funeral Circle, Gatekeeper, ex-Borrowed Time, ex-Shadow Self, ex-Crimson Shadows), il y a de quoi remplir quelques pages. Et pas n’importe lesquelles ! Avec un album de cette trempe, Traveler va surement en remplir une petite au niveau du Heavy Metal de nos amis Canadiens ! »
Et en effet, après lecture des notes de mes amis chroniqueurs d’autres médias, tant en France que dans le monde, ce premier album a été unanimement salué, certaines notes étant même au maximum. C’est dire !
Il n’y a pas photo, Traveler a fait l’unanimité avec leur premier album, ce n’est ni un hasard, ni immérité !

Pour ce deuxième album, qui arrive à peine quatorze mois après le premier, on pouvait craindre un essoufflement de créativité… Je t’en foutrais, oui ! Si ce “Termination Shock” est la continuité de “Traveler”, il est supérieur… en tout !

Bien sur, ceux qui ont aimé le précédent vont adorer celui là. Les huit titres ont été très bien travaillés et trouver une quelconque faille sur l’ensemble des quarante minutes de cet album est peine perdue : Traveler nous refait le coup du bon vieux Heavy Metal, tant influencé par la NWOBHM que par le Power Metal estampillé US : Judas Priest, Fates Warning – je reste persuadé que le nom du groupe a un rapport avec leur titre “Traveler in Time” –, Omen, Iron Maiden, Satan, Riot V, Grim Reaper ou Mercyful Fate sont autant de noms qui viendront en tête de l’auditeur au fur et à mesure que les titres vont s’égrener.

Et par rapport à “Traveler”, “Termination Shock” propose plus de parties rapides, faisant de cet album un pur brûlot de Speed Metal qui ravira tous ceux qui ont un peu de folie entre les oreilles. Les changements de rythmes sont légion, et on a droit à un section rythmique basse-batterie des plus performantes.
Et que dire des solos ? Clairement, il y en a aussi beaucoup plus et très performants : les duels sur “Deepspace” sont purement ébou-riff-ants ! Il y a même Ian Sandercock (Striker) qui vient y mettre sa patte sur l’impeccable “Terra Exodus”.

Un album bourré d’énergie (positive), de classe et de mélodies accrocheuses : inutile d’y aller par quatre chemins, Traveler signe ici un des plus beaux albums de Heavy Metal (old school) du printemps et pourrait bien être en compétition pour le meilleur album de l’année dans le genre, rien que ça !

Huit titres, huit pépites ! Déjà indispensable à tout adorable de pur Heavy Metal.

Tracklist :

1. Shaded Mirror (5:38)
2. Termination Shock (4:22)
3. Foreverman (5:07)
4. Diary of a Maiden (6:12)
5. STK (3:41)
6. After the Future (5:33)
7. Deepspace (4:04)
8. Terra Exodus (5:37)

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Chronique “Traveler”