Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10

Sur ce coup-là, je me dois d’être honnête : ce qui m’a attiré en premier lieu sur ce premier EP(onyme) de Triskelyon, quatuor Canadien formé l’an dernier, c’est, en grand fan d’Hyperia que je suis, la présence de Marlee Ryley, qui m’a bien impressionné sur les deux album “Insanitorium” et “Silhouette of horror ».

C’est vrai que l’imagerie de la pochette, qui donne plus l’impression d’avoir affaire à un album de pagan metal que de pur thrash metal, ne m’a pas poussé plus que ça à la curiosité.
Comme quoi, l’habit ne fait définitivement pas le moine !
Et hop, du coup, je mets les trois titres dans le lecteur et je me prends quand même une petite baffe !

C’est thrash, indéniablement : mélodique certes mais thrash quand même !
Les deux premiers titres sont chantés par Pete Healey (Marshall Law, ex-Oberon, ex-Hollywood Rose) et le dernier par la demoiselle.

“Hunger” déboule immédiatement, commençant directement par du riff rapide bien saccadé en pleine tachycardie : chant aigu, couplet sur fond de thrash bien old school et sans surprise. Le refrain passe en mid tempo et fait immédiatement penser à celui de “Red hot” des Mötley Crüe version bien heavy avant que le couplet repasse en mode speed.
Le solo est ravageur : bref, un titre classique dans sa conception qui ne nous fait pas nous relever la nuit pour l’écouter mais bien sympathique et nous fait passer trois courtes minutes à vitesse grand V.
S’ensuit “Find a way”, croisement entre thrash et power metal US qui nous rappelle à de bons souvenirs des mid eighties avec un chant toujours aigu et bien guerrier.
Les guitares sont rageuses, dans une sorte de furie contenue qui n’hésite pas à se lâcher pendant la partie instrumentale. On regrette cependant que le titre se termine un peu en queue de poisson sur un fader qui laisse augurer qu’on pourrait en avoir une version rallongée sur un hypothétique futur album… Pourquoi pas !
Mais c’est quand “Odyssey (blessed by steel)” démarre qu’on se prend une belle leçon de thrash metal : Marlee Ryley y apporte l’agressivité qu’elle déploie dans Hyperia et semble imposer par sa seule présence aux musiciens d’accélérer le tempo de façon exponentielle !
Et là, on se prend une furieuse envie de headbanguer méchamment sur cette cavalcade de riffs rapides et ultra saccadés.

Bref, c’est là qu’on se dit que ça valait le coup d’être un peu curieux !
Vite vite, la suite…

Tracklist :

1. Hunger (2:58)
2. Find a Way (4:03)
3. Odyssey (Blessed by Steel) (3:32)

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