Note du Soilchroniqueur (Celtikwar): 7/10

S’attaquer à un nouvel album de U.D.O n’est jamais une chose très facile.

On en avait déjà parlé lors de la sortie l’année dernière de « Rev – Raptor », vous vous en souvenez? Le problème étant que tous connaissent U.D.O. alors pourquoi en parler, sans avoir écouté le nouvel opus on sait d’avance les grandes lignes directrices, du Heavy Metal Germanique joué à la perfection, mélangeant parties speed, gros riffs bien prenant et quelques douces balades.

Alors pourquoi allez-vous perdre votre temps à lire une chronique sur la sortie d’un nouvel opus, vous connaissez le gaillard, les treillis et rangers n’ont plus aucun secret pour vous. Bien évidement rappeler la carrière de Udo Dirkschneider, ses débuts avec Accept, la formation phare Allemande, la création en 1987 de son groupe U.D.O accompagné au début des guitariste et bassiste de Warlock, et qu’il y a eu depuis le temps de nombreux changement de line up, serait presque de trop. Rajouter alors le nom des treize albums (riches comme l’or) sortis depuis serait aussi, vraiment inutile.

Créé en 1987, on est maintenant en 2012, vous faites rapidement le calcul et le lien avec le nom « Celebrator » non? A quelques mois près, votre rédacteur déjanté va le fêter lui aussi, ces vingts cinq années d’existence. Une fête bien mérités pour avoir passé sa vie à défendre la noble cause du Heavy Metal Teuton. Quoi de mieux alors que de sortir une compilation de deux cd, permettant au Celte d’avoir la bande son pour ses soirées de Décembre mais surtout de faire un bilan sur les dernières années. Car ce sont surtout les bonus japonnais ou des singles qui sont présents, les raretés que tous les Die Hard connaissent. Les albums représentés sont majoritairement « Rev-Raptor », « Mastercutor » et « 24/7 ».

Avec aussi les apparitions de Udo avec d’autres groupes. Il est accompagné des monstres de Lordi pour « They Only Come Out At Night », de la belle Queen Doro pour le magnifique « Dancing with An Angel », superbe ballade. Les Guerriers d’Hammerfall sont aussi présents pour « Head Over Heels » sans oublier Raven pour la reprise « Born To Be Wild », très speedé et incisif, il devrait faire le bonheur des amateurs de Heavy des eighties et clôturer en beauté la soirée comme l’album.

Quelles sont les raretés alors, car vous connaissiez tous ces titres pour suivre aussi les groupes précités, aucune de ces chansons n’étaient présentes sur la discographie de U.D.O... Les connaisseurs aimeront avoir en leur possessions les remixs, certains étant très intéressants comme « Balls To The Wall » version piano, ré-enregistrée pour être une ballade, beau travail de la part de Udo, il faut quand même l’admettre, qui surprend avec ce titre mélodieux rempli de douceurs, et qui se place très bien comme moment d’émotions. Vous pouvez aussi avoir une version orchestrale et du coup bien plus riche et puissante de « Tears Of a Clown ». Autre rareté aussi l’hommage à Priest avec la reprise de « Metal God » qui a beaucoup tourné sur internet mais il est bien plus intéressant d’en avoir enfin une version physique.

Y a t’il un intérêt alors à chroniquer cette nouvelle sortie de U.D.O.? Êtes-vous allés jusqu’au bout déjà (répondez un oui en commentaire si c’est le cas)?. Pourquoi cette chronique, cet écrit dénué de fondements, déjà parce que Le Celte il a été inspiré, ensuite il y a peut être des personnes qui n’étaient pas au courant de cet opus et pourront être bien contents d’en être informés. Puis peut être aimez vous simplement lire des articles sur des albums que vous connaissez déjà. Qu’en sais-je et qu’importe.