Line-up sur cet Album
•Udo Dirkschneider - Chant • Stefan Kaufmann – Guitares • Igor Gianola – Guitares • Fitty Wienhold – Basse • Francesco Jovino - Batterie
Style:
Heavy metal accept(able)Date de sortie:
21 aout 2009Label:
21 aout 2009Qui peut ne pas connaitre Udo Dirkschneider, chanteur de heavy métal allemand. Cet homme possède en cadeau des dieux une voix peu commune et reconnaissable entre mille, aiguë et éraillée donnant un caractère teigneux et incisif aux paroles, bien qu’elle ait tendance à s’aggraver avec le temps et les effets nocifs du tabac ; le timbre tranchant et granuleux s’est endurcit, rendant plus agressif encore les textes. Avec une discographie longue comme le bras de élastiqueman, il est le chanteur originel d’Acceptet lors de la séparation avec ce groupe en 1987, il monte U.D.O. dont il est le leader incontestable.
Et c’est alors qu’Accept se reforme sans lui, qu’ Udo sort DOMINATOR, son quinzième album sousU.D.O., le vingt quatrième de sa carrière. Que dire, on n’est jamais déçu avec ce chanteur, autant par la qualité de la voix mais aussi de celle des musiciens qui l’entourent. Les albums sortis se ressemblent les uns aux autres, du heavy métal traditionnel, une musique à hymne. U.D.O. n’est en fait que la continuité du groupe Accept, même esprit et même combat. Des riffs de guitares puissants, un côté speed sur certaines chansons et des refrains facilement repris à tue têtes : en effet, ces derniers pénètrent au plus profond de notre esprit et ont du mal à en sortir. On en remercie le groupe pour cela, du vrai heavy métal traditionnel comme on en voit plus beaucoup.
DOMINATOR ne fait pas exception à la règle, à l’écoute des titres comme « black and white« , « infected« , « heavy metal heaven« , « doom ride« … on croirait avoir ressorti un album datant des années 80. Quel bonheur musical, un bain de jouvence pour les oreilles. « Speed demon » comme l’indique son titre est le morceau le plus rapide de l’album, nous rappelant Fast as a shark d’Accept, un des premiers morceaux du speed métal (1982).
On a cependant quelques belles surprises avec « stillness of times » et » Whispers In The Dark« , des power ballade (plus accessibles au grand public) où le rythme plus lent allié à la voix grave et éraillé deU.D.O permet de ressentir une quantité de belles émotions. On ne s’attend pas à être aussi ému à l’écoute de cet album. Mais on l’accept(e) rudement bien. Autre titre surprenant, « the devil’s rendez-vous« , titre de heavy métal avec un rythme changeant du reste de l’album, beaucoup plus entrainant, aussi rapide mais moins heavy, il est même donné par des claquements de doigts par moment… Une chanson pour danser, digne des bals populaires… Vous êtes venus nombreux à la fête, minuit a sonné, sortez les bouteilles, femmes virevoltez pour gonfler vos robes, ce soir on a rendez-vous avec le diable.
Un album qui plaira à tous les nostalgiques du heavy métal traditionnel, fans d’Accept. Un album tout droit sorti des années 80, représentant plus encore que ses prédécesseurs la période Accept d’Udo. Nous prouvant ainsi que le chanteur quinquagénaire a encore pas mal de cartes en main et ne demande qu’à les jouer… et nous n’en attendions pas moins de lui. Un véritable bonheur musical, un Cd qui entre directement dans les meilleurs albums des années 2000. Allez, on ré appuie sur la chaine et on le refait tourner.
www.udo-online.de
www.myspace.com/udoonline
Celtikwar
9/10
1 Commentaire sur “U.D.O – Dominator”
Posté: 2nd Mar 2010 vers 22 h 06 min
CHRONIQUE Bis!
Le mystère est éteint, le nouvel album d’UDO est sorti depuis un moment déjà (Août 2009), bon nombre d’entre nous l’ont déjà découvert. Alors qu’est ce qu’il en est, de cette douzième rondelle ? De prime abord, on trouve un artwork qui ne pète pas l’originalité, mais qui marque bien sans doute l’objectif de cet album qui devrait tout démolir, à en croire son titre évocateur, « Dominator ». En même temps, cela ne rappelle t’il pas les covers bien « abusées » de nos bons vieux albums des temps anciens ? Soit dit entre nous Allez, blague faite du rapport avec « terminator » et un robot vraiment pas content, le cd est mangé par un lecteur qui tirait la langue et mettait de la bave partout sur le tapis.
La, ben ouf, « The Bogueyman » annonce direct la cadence. Ca ne rigole pas. C’est carré, juste, et waw, efficace. Du riff heavy de chez heavy, peut-être assez simple au premier abord, mais accessible, puissant et direct. Je constate que la voix de notre Udo a toujours autant la frite, et il montre que ce n’est pas demain que ça changera.
« Dominator » est basé sur la même tonalité. Bien qu’il porte le titre de l’album, je le trouve un peu moins fort que le premier malgré les riffs plus rapides, plus agressifs. Dommage, il s’efface donc un peu derrière l’excellent premier morceau par une structure construite mais d’où le refrain sort de manière un peu pesant. Il n’en est pas moins très propre et pris hors contexte, je l’apprécie mieux !
Ensuite ça fonctionne pas mal, « Black and White », un truc à faire la fête et à hurler en live comme on hurlerait sur un « Restless and Wild » (source, Wacken 2005…) ! Très personnellement j’aime assez ce morceau qui met bien en valeur la voix d’UDO, bien que les arrangements couplets soient un peu légers, le tout retombe bien sur ses pattes, du lourd sans être lourdingue. Le clip vient imager tout ça et montre la férocité du band, sans toutefois briller dans l’originalité, on est bien d’accord.
On entre ensuite dans l’album avec « Infected », qui démarre speed et on aborde un peu plus de technique, sans en oublier un refrain facilement intégrable dans le cerveau d’un festivalier…en fin de festival. Non, là je reconnais bien UDO, la batterie est rapide, les arrangements sont nickels et les guitares plus dures tout en restant purement heavy !
« Heavy metal heaven », c’est où que j’ai lu que ce morceau était d’une lenteur à faire ralentir un limaçon? Ben moi je ne déteste pas ! Tout est une question de rythme et ici ça passe plutôt bien ! D’accord, ils peuvent faire mieux et plus recherché, mais ce morceau trouve sa place dans l’album sans soucis !
« Doom Ride », héhéhé, on retourne dans l’esprit plus agressif. Dommage que le morceau ne monte pas assez en puissance, il en aurait été très chouette.
« Stillness of time », oh, une balade… On change de tonalité et on appelle les nanas! Là attention, les puristes vont peut-être un peu trouver l’enchaînement des trois derniers morceaux un peu fade, mais que voulez vous, rappelez-vous le dévouement du groupe pour les associations humanitaires et d’aide aux animaux (je ne plaisante pas…), donc on ne rigole pas avec ce morceau… (hihi)
Tenez pour se marrer il y en a un autre ; « Devil’s rendez vous », un morceau qui a la pêche des Aristochats ! J’accroche assez bien l’esprit sautillant et carrément marrant, une espèce de clin d’œil qui reprend bien la bonhommie naturelle d’UDO. Ca lui va à merveille, j’imagine qu’ils se sont bien marrés à le composer, celui là. Excellent, et je me vois direct réveiller les morts sur le camping du Hellfest avec ça.
On terminera presque avec le « Speed Demon », qui court très très vite. Il mérite bien son nom, speed et heavy comme on aime UDO, c’est le morceau le plus rapide pour clôturer l’album, mais restant tout de même très accessible même pour des oreilles non averties.
Et enfin, le final « Whispers in the Dark », dont la structure ne rivalisera pas par son côté unique, mais bien par sa puissance bien placée dans l’album (Retour des filles!), une balade qui clôture simplement l’ensemble comme une fin de concert pétée de feux d’artifice !
En bref, un album tout à fait crédible, une très bonne surprise pour ceux qui ne peuvent évoquer UDO sans évoquer ACCEPT (RIP… pour ceux qui ne sont pas au courant, UDO n’en sera plus le chanteur, remplacé par Mark Tornillo, TT Quick), pour ceux qui aiment se retrouver entre potes autour de bonnes bières, pour ceux qui font de la route, pour ceux qui aiment le gros son sans se prendre le chou… Dominator, c’est du metal, point barre, on en attendait pas moins, vous me direz. J’attends maintenant de voir ça en live et je suis persuadée qu’on va passer un très bon moment…
Gwenn
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