Udånde – Slow Death : A Celebration of Self-Hatred ...
Line-up sur cet Album
- Rasmus Ejlersen - Guitare, basse, chant
- Session :
- Nicko Veres – Batterie
Style:
Black Metal AtmosphériqueDate de sortie:
02 décembre 2022Label:
Vendetta RecordsNote du SoilChroniqueur (Seblack) : 9 /10
Udånde est le one-man band de Rasmus Ejlersen qui a officié jusqu’en 2021 comme bassiste pour la formation danoise de Black Atmosphérique Afsky. Danois d’origine il s’est installé en Slovaquie où cet opus a été composé.
Slow Death : A Celebration of Self-Hatred constitue le deuxième album de ce projet. Il sort chez le label allemand Vendetta Records qui avait également assuré la sortie du premier opus d’Udånde en 2021 (et ceux d’Afsky également). Rasmus Ejlersen s’y occupe de tous les instruments à l’exception des sessions de batterie exécutées par Nicko Veres (Ain, Darktimes).
A la vue de l’artwork, entièrement noir duquel seul se détache le lettrage du titre : Slow Death – A Celebration of Self-Hatred, on devine que l’on va avoir à une musique à la fois sombre et très personnelle.
Le label Vendetta Records le présente d’ailleurs comme le résultat des épreuves endurées par Rasmus Ejlersen durant les années 2009-2022 entre dépression, anxiété et antidépresseurs.
Musicalement le disque se présente comme un Black Atmosphérique des plus classiques mais en mode ultra maîtrisé.
Là où parfois on peut vite s’emmerder sur ce genre d’album, Udånde parvient à maintenir l’attention tout au long des 38 minutes de cette Célébration de la Haine de soi. Mieux encore son album est tout simplement captivant.
Que ce soit dans ses parties les plus pesantes ou dans ses envolées rythmiques et mélodiques, on a véritablement ici affaire à un Black certes classique mais de très haute volée. La voix growlée plutôt typée Death Metal étonne un peu au début, puis finalement on s’y fait très vite, elle permet de singulariser Udånde de ses pairs et souligne que cette musique vient véritablement des profondeurs de l’âme et des tripes. Curieusement il n’y a pas vraiment de morceaux qui se détachent du lot car tous atteignent un niveau d’excellence et de cohérence assez déconcertant.
Je ne sais si Rasmus Ejlersen aura trouvé dans la composition de ce joyau la catharsis face aux épreuves qu’il a traversé, mais il peut être certain que celles-ci lui auront au moins permis de créer un grand album, un de ceux qui qui m’ont le plus touché ces derniers mois.
Tracklist :
01. I’m Not a Pessimist, I’m a Realist (06:17)
02. Who Got Diagnosed Years Later (06:09)
03. and Denied All Sense and Reason (06:01)
04. I Mean, Who am I to Blackout? (06:14)
05. We Should Welcome the Suffering (06:00)
06. Remember Not to Praise the False King (07:32)
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