Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10

Je vous mets à l’aise, je ne me taperai pas l’historique du groupe depuis 1994 pour aboutir à ce « Aeons In Sodom » en forme d’analyse comparative sur la place de l’album au sein de la carrière des hérissons du Black Metal (référence peu subtile à leurs tenues scéniques). Je ne m’amuserai pas non plus à nommer tous les invités, il y en a quinze référencés venus pousser la chansonnette ou poser un riff, et encore à résumer leur biographie. Au mieux, je citerai Nocturno Culto, Niklas Kvarforth et Nattefrost pour les plus connus. De toute façon, j’ai beau écouter l’album encore et encore, j’ai le plus grand mal à distinguer la moindre différence entre les éructations successives.

À présent que j’ai dit tout ce que je ne ferai pas, le plus gros du boulot est fait. Je vais pouvoir me contenter de dire que ce nouveau Urgehal est bon, qu’il est noir, qu’il est « true » et qu’il pue la fange. De toute façon, vous vous attendiez à quoi ? À un commentaire composé sur les textes ? Le satanisme, encore et toujours. Bien sûr, le thème peut être traité avec plus ou moins d’intelligence et d’érudition mais, au final, je préfère l’approche sociale d’un Diapsiquir à l’ésotérisme ou à la religion.

Ce point de détail écarté, il nous reste bien heureusement un très bon album de Black Metal authentique, pur jus, d’un groupe qui ne connaît aucune baisse de régime dans sa discographie, ce qui est déjà en soi un exploit. Classique mais terriblement efficace.

Tracklist :
01 : Dødsrite
02 : The Iron Children
03 : Blood of the Legion
04 : The Sulphour Black Haze
05 : Lord Of Horns
06 : Norwegian Blood and Crystal Lakes
07 : Thy Daemon Incarnate
08 : Endetid
09 : Psychedelic Evil
10 : Woe

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