Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10

Mon histoire d’amour avec Valley Of The Sun aura commencé précisément un certain 21 juin 2019 à l’heure de l’apéro de midi, jour où j’ai eu la superbe surprise de découvrir un groupe sur la scène de la… Valley du Hellfest.
Et encore, si je n’avais pas vu plusieurs fois Sublime Cadaveric Decomposition qui passait en même temps sur l’Altar, je ne ne me serais pas déplacé.
J’aurais loupé un sacré coup de cœur !
“(…) le déplacement a été fructueux dans la mesure où je m’en suis pris plein les oreilles avec la satisfaction de ne pas m’être déplacé pour rien.
Superbe compromis entre hard rock et stoner, du riff poids lourd en veux-tu en voilà, avec un chanteur qui rappelle les meilleurs moments d’Alice In Chains”, relatais-je dans mon live report.
Et à peine terminés les reports des festivals estivaux de cette année pré-Covid-19, quand je me suis attelé à nouveau à la rédaction des chroniques d’albums, ma priorité a été de faire celle – en retard par méconnaissance du groupe – de l’album “Old Gods” sorti en mai de cette même année, et qui n’a fait que confirmer tout le bien que je pensais de cette formation de Cincinnati.
Fondé en 2009, le quatuor a déjà sorti “The sayings of the seers” (2011), “Electric talons oh the thunderhawk” (2014), “Volume rock” (2016) et donc “Old Gods” (2019) avant ce petit nouveau “The chariot”.

C’est que, l’air de rien, Valley Of The Sun est l’archétype du groupe qui arrive en une seule fois à assouvir mes besoin en gros riffs bien lourds et hypnotiques, en sonorités psychédéliques, en fuzz et en stoner. N’étant pas le spécialiste du stoner dans Soil Chronicles – notre Quantum, malgré ses demandes insistantes pour s’accaparer de tous les albums du genre n’aura pas celui-là (gniarf, gniarf !) –, je n’aurai pas tout le recul qu’il a sur la question, mais toujours est-il que je retrouve là-dedans tout ce que j’adore dans d’autres formations comme Alice In Chains, Monster Magnet, Queens Of The Stone Age, Kyuss ou autre Soundgarden.

Autant dire que les fans du genre vont s’y retrouver. Et d’autant mieux que le groupe, sur les dix titres que comporte ce nouvel album, rien n’est à jeter !
Pendant trois quarts d’heure, VOTS nous tient en haleine au moyen de mid tempos ravageurs, d’une intensité phénoménale qui nous maintient sous pression de la première à la dernière minute.
Du grand art !
Les guitares sont énormes, les riffs très épais, le claviers est impalpable mais omniprésent et le groupe se permet la liberty d’y incorporer des sonorités seventies dignes des grandes mélopées de Deep Purple.
Encore une fois, on retrouve du The Doors et, régulièrement, je me retrouve à avoir les mêmes sensations que lorsque j’écoutais sans aucune modération l’indétrônable “Scenes from the second storey” des trop méconnus The God Machine.

Encore une fois, Valley Of The Sun nous propose une véritable invitation à un voyage méditatif au moyen d’une musique lancinante et hypnotique.
Désormais au delà d’un simple coup de cœur mais une véritable histoire d’amour artistique avec ce groupe, tu m’étonnes que je n’ai pas l’intention de les louper au Brin de Zinc (Chambéry) le 13 juillet prochain lors d’une tournée qui passe par notamment par Paris et Marseille !

Tracklist :

1. Sweet Sands (4:58)
2. Images (4:38)
3. Devil I’ve Become (4:39)
4. The Chariot (4:57)
5. Headlights (4:13)
6. As We Decay (4:49)
7. Running Out of Love (5:44)
8. Sunblind (3:19)
9. The Flood (5:06)
10. Colosseum (4:17)

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Chronique “Old Gods”
Live report Hellfest 2019 – Jour 1