Line-up sur cet Album
- Jutta Weinhold : Chant
- Holger Marx : Guitares, Choeurs
- Johannes Horas Möllers : Basse, Choeurs
- Micha Fromm : Batterie
- Guests :
- Ferdy Doernberg - Claviers additionnels sur 1, 2, 4 et 10
- Janine Schouten - Claviers additionnels sur 3, 5, 6, 7, 8 et 9
- Al Shirazi - Choeurs sauf sur 11
- Karsten Vollmer - Choeurs sur 2, 3, 4 et 8
Style:
Heavy Power MetalDate de sortie:
23 avril 2021Label:
Massacre RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Purée, ça date quand même !
Il y a plus de trente ans de ça, en 1988 pour être précis, je me rappelle qu’un magazine allemand (Metal Hammer, histoire de le citer), faisait une pub énorme pour un nouveau groupe qui semblait être le nouveau Warlock – qui allait splitter l’année suivante malgré un Triumph and Agony qui aura contribué à sa légende – tant le heavy metal pratiqué par cette jeune formation de Hambourg proposait une musique des plus puissantes, avec un côté épique séduisant !
Zed Yago m’avait fascine d’entrée, tant par son image que par la musique proposée, et surtout par le chant bien puissant d’une Jutta Weinhold qui poussait la vocalise depuis la fin des années 60 dans divers projets et groupes (The Strikeman, Special Voices, a tourné notamment en France avec Amon Düül II en 1974 ou avec Udo Lindenberg) et les deux albums sortis coup sur coup font toujours partie de ceux que j’écoute encore régulièrement avec grand plaisir !
Zed Yago splitte en 1990… Et pour la petite histoire, le groupe se reforme en 1997 sous l’impulsion notamment du dernier membre originel Jimmy Durand (guitares) et a sorti deux albums.
Pas grave, la chanteuse recrute de nouveaux musiciens et forme Velvet Viper dans la foulée : le groupe vivra pendant trois ans pendant lesquels sortiront les albums Velvet Viper (1991) et The 4th Quest for Fantasy (1992) et un EP lui aussi éponyme (1991).
Et en 1993, Velvet Viper splitte.
Ce n’est pas pour autant que la chanteuse arrêtera, se consacrant surtout à ses projets solo, et c’est en 2017 que la chanteuse reforme le groupe avec une nouvelle fois un line up tout neuf.
Et niveau productivité, ça y va !
Deux albums coup sur coup avec Respice Finem (2018) et The Pale Man is Holding a Broken Heart (2019), puis la rééedition en versions remasterisées des deux premiers albums de Zed Yago sous le nom de Velvet Viper en 2020.
C’est au printemps 2021 que vient ce nouvel album Cosmic Healer !
On dirait que le groupe et la toujours troublante Jutta Weinhold veulent rattraper le temps perdu.
En tous cas, à l’écoute de ces dix nouveaux titres – auxquels on rajoute une version acoustique de “Götterdämmerung” tiré de l’album précédent –, on sent le groupe non seulement en pleine forme mais avec un talent de composition toujours intact et fertile !
Pendant trois quarts d’heure, Velvet Viper nous donne une leçon de heavy metal épique typiquement Deutsche Qualität, avec un côté power metal US pas piqué des vers.
Clairement, ma fan attitude entamée en 1988 a encore un belle avenir devant elle quand on lui propose de tels albums !
Et on peut déjà souligner le travail effectué au niveau du son : produit par Holger Marx au Jangland Studio, mixé par Ralf Basten et masterisé par Alexander Krull aux Studios Mastersound Entertainment, l’album ne souffre d’aucune faiblesse, aucun instrument ne prend le pas sur les autres et le chant toujours sauvage de Jutta Weinhold, entre émotion et puissance selon les circonstances, est bien mis en valeur.
Et, par moment, on peut déceler d’impalpables mais bien présentes nappes de claviers bien sentis tenus par Ferdy Doernberg (Axel Rudi Pell) et Janine Schouten, et quelques choeurs sont tenus par Al Shirazi (Voldt) et Karsten Vollmer.
Et en fin d’album, cette version acoustique de “Götterdämmerung” qui montre à quel point la chanteuse peut faire passer les émotions qu’elle veut avec son timbre, marque des grands chanteurs !
Pendant dix titres, c’est un festival de riffs plombés, de couplets et refrains imparables, de solis impeccables… tout est fait pour qu’on se retrouve avec un très bel album de pur heavy metal et, en ça, le pari est réussi !
Non, définitivement, ce n’est pas cet album qui m’éloignera de ce groupe : Cosmic Healer est comme tout album de Velvet Viper, puissant et solide.
Un des must de ce printemps : et en plus il sort la veille de mon anniversaire, quel beau cadeau…
Tracklist :
1. Sword Sister (4:25)
2. Let Metal Be Your Master (4:46)
3. Cosmic Healer (3:54)
4. Holy Snake Mother (5:17)
5. Voice Of An Anarchist (4:01)
6. Sassenach (3:26)
7. Osiris (4:26)
8. On The Prowl (5:02)
9. Long Shadows (4:32)
10. Darkness Of Senses (5:05)
11. Götterdämmerung (Version acoustique) (4:06)
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