Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Bonsoir !
Dans le cadre de notre nouveau jeu, nous allons faire la chronique de ce premier album des Autrichiens de Venator en s’interdisant de mentionner les noms de Judas Priest et Iron Maiden.

Et c’est là qu’on verra que, pour beaucoup de groupes qui essaient – parfois avec beaucoup de classe – de faire revivre la NWOBHM, c’est quasiment mission impossible.

Alors ma mission, que j’ai toutefois acceptée avant que le message ne s’autodétruise, est difficilement plus casse-gueule, mais non seulement je vais essayer mais en plus la réussir !

Et là, pour le coup, c’est clairement une réussite! Venator, quintet de Linz formé en 2016 et qui a sorti un premier EP “Paradizer” (2020) ainsi qu’un split avec les Teutons d’Angel Blade (même année) nous offre avec cet “Echoes from the gutter” un véritable hommage au Heavy Metal de la seconde moitié des eighties avec tous les poncifs du genre, de l’artwork à la production très old school, des compositions au chant, en passant par le look des musiciens.

Ca, du t-shirt à l’effigie de groupes légendaires (Virgin Steele notamment), du bracelet aussi clouté que la ceinture et de la veste en cuir, il y a de quoi faire ! Un vrai retour entre 35 et 40 ans en arrière.

Du Heavy Metal (évidemment), de la NWOBHM (beaucoup) et même du Power Metal à l’US, Venator nous distille neuf titres à haute concentration Metallique qui ramènent autant à “Defenders of the faith” (pas de noms, on a dit !) qu’à un groupe spécialiste des guitares doublées (toujours pas de nom !!!), voire à l’Accept pré-“Metal heart”.

Cavalcades de riffs, alternance de Speed Metal et de titres plus mid tempo, solis de fous, section rythmique aux petits oignons, chant qui n’hésite pas à monter dans les aigus : on se retrouve confrontés à cette mouvance de groupes de Heavy Metal à l’Allemande qui farfouille un peu dans tous les styles de l’époque. Clairement, on navigue dans les eaux des Atlain, Talon ou Avenger et évidemment Iron Maiden et Judas P… Et merde, mission échouée !!!

L’archétype de l’album réussi qui émouvra jusqu’au plus difficile des nostalgiques des eighties !
Bel album.

Tracklist :

1. Howl at the Rain (5:05)
2. Seventh Seal (6:17)
3. Red and Black (4:52)
4. Nightrider (6:01)
5. Manic Man (4:39)
6. Made of Light (3:53)
7. The Rising (4:39)
8. The Hexx (4:42)
9. Streets of Gold (5:54)

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